Une fin programmée dans l'inéluctabilité...
L'attelle de Zimmer
C'est plus sexy la jarretelle de grand-mère !
Et oui, encore avec mon genou fracassé
Qu'un cinglé de la route, je dus éviter
C'est à vous décourager de la marche à pied
Fracture complexe en cinq fragments pétés
Et me voilà, pour un certain temps, comme un livre, tout broché
Des semaines, il me faudra patienter
Dans ma sidérante textualité
Rien n'est jamais séparé,
Et dans tous mes déboires
Je dis finalement peu, tellement il y aurait à boire
D'un endroit l'autre
D'une ambiance l'autre
Et d'ailleurs, personne ne pourrait y croire
Puis
Il est inélégant
De reprocher aux autres ses propres erreurs
Car c'est cela surtout qui fait nos terreurs
Ainsi
Tout notre environnement est nociceptif
Pire chez soi, l'extérieur est contraceptif
Comme pour la myopie
Trois pour cent génétique
97 pour cent de facteurs environnementaux
Ce que l'on nomme maintenant, épigénétique
Surtout les gens qui lisent
Distance de travail, principale mise
20 cm au moins, sinon, l'oeil s'allonge
Et la lumière naturelle, remède qui éponge !
Tous les jours
Des futures personnes naissent
Tous les jours
D'anciennes personnes meurent
Qui le sait ?
Et à propos de décès
En France, en 2012, voici des faits
Décès à l'hôpital
Ou en clinique privée
57 pour cent
Décès dans des maisons de retraite
12,3 pour cent
Décès à domicile
25 pour cent
32 pour cent sont crématisés
53 pour cent exprimant le souhait de se faire crématiser
D'autres mammifères marins
Sont eux, empoisonnés par les humains
Par toute une contamination chimique
Pollution sonore, aussi, si tragique
Mais quand le béluga disparaîtra
Tout un pan s'ensuivra
Et avec un clic
De retard, c'est trop tard pour le déclic
Du bruit, de la pollution
Recherche de la nourriture en perturbation
Si tout cela continue, bientôt la fin
De tous les mammifères marins
Volens nolens
Car à force de trop d'indolence
Volens nolens
Même à rectifier le tir, en urgence !
De la société grégaire
Pour respirer sainement, raréfaction de l'air
Topophobie et topophilie comme se mélangeant
Du paradoxal chez de plus en plus de gens
Mais en toutes choses
Le parfum n'est pas de la même rose
Toujours une question d'interprétation
Géochimie
Température, pression, datation
Microfossiles
Poches d'Australie à la file
3,5 milliards d'années
Comme d'habitude, c'est à discuter
Malgré la signature typique du vivant
Avec certitude, l'on ne sait jamais vraiment
Peaky Blinders, qui est mort ? Qui est vivant ?
Comme la fin de l'espèce humaine
La prédiction formelle étant forcément vaine
Cependant
Rien qu'avec les métaux rares
Une trentaine de petits métaux
Les terres rares, sous-famille, 17 métaux
Du sale pour faire du propre
Ou du propre pour faire du sale
Du rare et du pas rare, mais extraction difficile
Roche infime, aussi en France, et après ?
L'après de l'après ?
Toute la technologie verte en dépend
Une fin programmée, donc, nous attend
Le pétrole de ce siècle dont tout dépend !
Et pour les métaux rares
La Chine, elle aussi, pas avare
De l'extraction, du raffinage, du rejet
Et partout, de l'horrible déchet
Le numérique, le TOUT énergétique
Tout le technologique qui dépend
Faisant appel à une pollution sans réplique
Le métal rare se nourrit de produits toxiques
Une fin programmée nous attend
Nous vivons notre disparition
Et ce presque en direct, ô consternation
Tant du leurre
Et c'est tant d'euros de l'heure
Comme la voiture électrique
Ce cul-de-sac écologique
Par l'effet rebond
D'une toute nouvelle réaction
Avec la donne de la grande confusion
Tout se perpétuant dans l'infect
Tout se nourrissant dans l'abject
Quand même faire le bien
Se soude au mal, comme un véritable lien
Comme après un compte rendu opératoire
Toutes les bouteilles, s'oublier, envie de boire
Mais dans l'imaginaire, l'on peut faire la foire
Le seul monde auquel l'on peut croire !
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
The splint of Zimmer
It's more sexy suspender grandmother!
And yes, again with my knee shattered
That a crazy road, I had to avoid
It is to discourage you from walking
Complex fracture into five fragments
And here I am, for a while, like a book, all paperback
We'll have to wait weeks
In my astonishing textuality
Nothing is ever separate,
And in all my troubles
I finally say little, so there would be to drink
From one place to another
From one atmosphere to another
And besides, nobody could believe it
Then
He is inelegant
To blame others for his own mistakes
Because it is this especially that makes our terrors
So
All our environment is nociceptive
Worse at home, the outside is contraceptive
As for myopia
Three percent genetic
97 percent environmental factors
What is now called epigenetics
Especially people who read
Working distance, main setting
At least 20 cm, otherwise, the eye becomes longer
And natural light, remedy that sponges!
Everyday
Future people are born
Everyday
Former people are dying
Who knows ?
And about death
In France, in 2012, here are some facts
Death in hospital
Or in private clinic
57 percent
Deaths in retirement homes
12.3 percent
Death at home
25 percent
32 percent are cremated
53 percent expressing the wish to be cremated
Other marine mammals
Are they, poisoned by humans
By any chemical contamination
Sound pollution, too, so tragic
But when the beluga disappears
A whole pan will follow
And with one click
Late, it's too late for the click
Noise, pollution
Searching for food in disruption
If all this continues, soon the end
Of all marine mammals
Volens nolens
Because by dint of too much indolence
Volens nolens
Even to rectify the shot, in urgency!
From the gregarious society
To breathe healthily, rarefaction of the air
Topophobia and topophilia as mixing
Paradoxical in more and more people
But in all things
The perfume is not the same rose
Always a question of interpretation
geochemistry
Temperature, pressure, dating
microfossils
Australia Pockets in a line
3.5 billion years
As usual, it is to discuss
Despite the typical signature of the living
With certainty, you never really know
Peaky Blinders, who died? Who is alive?
As the end of the human species
The formal prediction being inevitably vain
However
Only with rare metals
Thirty small metals
Rare earths, subfamily, 17 metals
Dirty to do clean
Or clean to do dirty
Rare and rare not, but difficult extraction
Very small rock, also in France, and after?
The after the after?
All green technology depends on it
A scheduled end, therefore, awaits us
The oil of this century on which everything depends!
And for rare metals
China, too, not stingy
Extraction, refining, rejection
And everywhere, horrible waste
Digital, the energetic ALL
All the technology that depends
Using unreplaceable pollution
The rare metal feeds on toxic products
A scheduled end awaits us
We live our disappearance
And this almost live, O consternation
So much of the lure
And it's so many euros an hour
Like the electric car
This ecological cul-de-sac
By the rebound effect
A whole new reaction
With the giving of great confusion
Everything is perpetuated in the infected
All feeding in the abject
Still doing good
Sow to evil, as a real link
As after an operative report
All bottles, forget about, want to drink
But in the imagination, we can do the fair
The only world we can believe!
Patrice Faubert (2018) puete, peuete, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"