Nolens volens, volens nolens, inertie d'impéritie

by Patrice Faubert Wednesday, Jan. 24, 2018 at 2:57 AM

Une fin programmée dans l'inéluctabilité...

L'attelle de Zimmer

C'est plus sexy la jarretelle de grand-mère !

Et oui, encore avec mon genou fracassé

Qu'un cinglé de la route, je dus éviter

C'est à vous décourager de la marche à pied

Fracture complexe en cinq fragments pétés

Et me voilà, pour un certain temps, comme un livre, tout broché

Des semaines, il me faudra patienter

Dans ma sidérante textualité

Rien n'est jamais séparé,

Et dans tous mes déboires

Je dis finalement peu, tellement il y aurait à boire

D'un endroit l'autre

D'une ambiance l'autre

Et d'ailleurs, personne ne pourrait y croire

Puis

Il est inélégant

De reprocher aux autres ses propres erreurs

Car c'est cela surtout qui fait nos terreurs

Ainsi

Tout notre environnement est nociceptif

Pire chez soi, l'extérieur est contraceptif

Comme pour la myopie

Trois pour cent génétique

97 pour cent de facteurs environnementaux

Ce que l'on nomme maintenant, épigénétique

Surtout les gens qui lisent

Distance de travail, principale mise

20 cm au moins, sinon, l'oeil s'allonge

Et la lumière naturelle, remède qui éponge !

Tous les jours

Des futures personnes naissent

Tous les jours

D'anciennes personnes meurent

Qui le sait ?

Et à propos de décès

En France, en 2012, voici des faits

Décès à l'hôpital

Ou en clinique privée

57 pour cent

Décès dans des maisons de retraite

12,3 pour cent

Décès à domicile

25 pour cent

32 pour cent sont crématisés

53 pour cent exprimant le souhait de se faire crématiser

D'autres mammifères marins

Sont eux, empoisonnés par les humains

Par toute une contamination chimique

Pollution sonore, aussi, si tragique

Mais quand le béluga disparaîtra

Tout un pan s'ensuivra

Et avec un clic

De retard, c'est trop tard pour le déclic

Du bruit, de la pollution

Recherche de la nourriture en perturbation

Si tout cela continue, bientôt la fin

De tous les mammifères marins

Volens nolens

Car à force de trop d'indolence

Volens nolens

Même à rectifier le tir, en urgence !

De la société grégaire

Pour respirer sainement, raréfaction de l'air

Topophobie et topophilie comme se mélangeant

Du paradoxal chez de plus en plus de gens

Mais en toutes choses

Le parfum n'est pas de la même rose

Toujours une question d'interprétation

Géochimie

Température, pression, datation

Microfossiles

Poches d'Australie à la file

3,5 milliards d'années

Comme d'habitude, c'est à discuter

Malgré la signature typique du vivant

Avec certitude, l'on ne sait jamais vraiment

Peaky Blinders, qui est mort ? Qui est vivant ?

Comme la fin de l'espèce humaine

La prédiction formelle étant forcément vaine

Cependant

Rien qu'avec les métaux rares

Une trentaine de petits métaux

Les terres rares, sous-famille, 17 métaux

Du sale pour faire du propre

Ou du propre pour faire du sale

Du rare et du pas rare, mais extraction difficile

Roche infime, aussi en France, et après ?

L'après de l'après ?

Toute la technologie verte en dépend

Une fin programmée, donc, nous attend

Le pétrole de ce siècle dont tout dépend !

Et pour les métaux rares

La Chine, elle aussi, pas avare

De l'extraction, du raffinage, du rejet

Et partout, de l'horrible déchet

Le numérique, le TOUT énergétique

Tout le technologique qui dépend

Faisant appel à une pollution sans réplique

Le métal rare se nourrit de produits toxiques

Une fin programmée nous attend

Nous vivons notre disparition

Et ce presque en direct, ô consternation

Tant du leurre

Et c'est tant d'euros de l'heure

Comme la voiture électrique

Ce cul-de-sac écologique

Par l'effet rebond

D'une toute nouvelle réaction

Avec la donne de la grande confusion

Tout se perpétuant dans l'infect

Tout se nourrissant dans l'abject

Quand même faire le bien

Se soude au mal, comme un véritable lien

Comme après un compte rendu opératoire

Toutes les bouteilles, s'oublier, envie de boire

Mais dans l'imaginaire, l'on peut faire la foire

Le seul monde auquel l'on peut croire !

Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

The splint of Zimmer

It's more sexy suspender grandmother!

And yes, again with my knee shattered

That a crazy road, I had to avoid

It is to discourage you from walking

Complex fracture into five fragments

And here I am, for a while, like a book, all paperback

We'll have to wait weeks

In my astonishing textuality

Nothing is ever separate,

And in all my troubles

I finally say little, so there would be to drink

From one place to another

From one atmosphere to another

And besides, nobody could believe it

Then

He is inelegant

To blame others for his own mistakes

Because it is this especially that makes our terrors

So

All our environment is nociceptive

Worse at home, the outside is contraceptive

As for myopia

Three percent genetic

97 percent environmental factors

What is now called epigenetics

Especially people who read

Working distance, main setting

At least 20 cm, otherwise, the eye becomes longer

And natural light, remedy that sponges!

Everyday

Future people are born

Everyday

Former people are dying

Who knows ?

And about death

In France, in 2012, here are some facts

Death in hospital

Or in private clinic

57 percent

Deaths in retirement homes

12.3 percent

Death at home

25 percent

32 percent are cremated

53 percent expressing the wish to be cremated

Other marine mammals

Are they, poisoned by humans

By any chemical contamination

Sound pollution, too, so tragic

But when the beluga disappears

A whole pan will follow

And with one click

Late, it's too late for the click

Noise, pollution

Searching for food in disruption

If all this continues, soon the end

Of all marine mammals

Volens nolens

Because by dint of too much indolence

Volens nolens

Even to rectify the shot, in urgency!

From the gregarious society

To breathe healthily, rarefaction of the air

Topophobia and topophilia as mixing

Paradoxical in more and more people

But in all things

The perfume is not the same rose

Always a question of interpretation

geochemistry

Temperature, pressure, dating

microfossils

Australia Pockets in a line

3.5 billion years

As usual, it is to discuss

Despite the typical signature of the living

With certainty, you never really know

Peaky Blinders, who died? Who is alive?

As the end of the human species

The formal prediction being inevitably vain

However

Only with rare metals

Thirty small metals

Rare earths, subfamily, 17 metals

Dirty to do clean

Or clean to do dirty

Rare and rare not, but difficult extraction

Very small rock, also in France, and after?

The after the after?

All green technology depends on it

A scheduled end, therefore, awaits us

The oil of this century on which everything depends!

And for rare metals

China, too, not stingy

Extraction, refining, rejection

And everywhere, horrible waste

Digital, the energetic ALL

All the technology that depends

Using unreplaceable pollution

The rare metal feeds on toxic products

A scheduled end awaits us

We live our disappearance

And this almost live, O consternation

So much of the lure

And it's so many euros an hour

Like the electric car

This ecological cul-de-sac

By the rebound effect

A whole new reaction

With the giving of great confusion

Everything is perpetuated in the infected

All feeding in the abject

Still doing good

Sow to evil, as a real link

As after an operative report

All bottles, forget about, want to drink

But in the imagination, we can do the fair

The only world we can believe!

Patrice Faubert (2018) puete, peuete, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"











Original: Nolens volens, volens nolens, inertie d'impéritie