Le spectacle de l'aliénation, l'aliénation du spectacle...
" Viens me baiser. Tu ne toucheras pas à ma robe, je veux ta bite dedans, sur mon cul, dans mes reins, je me retournerai et tu me la cogneras dans le ventre. Regarde, je bave du foutre, ma bouche bande. Tu feras gicler ton jus sur la glace, je me frotterai la figure dedans, je le lécherai, j'en avalerai, j'aime l'odeur du foutre, j'aime en avoir dans la bouche "
Louis Calaferte ( 1928 -1994 ) " La mécanique des femmes " Ed : Folio
Aucune sexualité ne peut s'épanouir
Là, où il y a des préjugés
Et comme nous n'avons que des préjugés
Je nous laisse y réfléchir
Pas de sexualité épanouie
Avec des religions
Pas de sexualité épanouie
Avec des idéologies
Pas de sexualité épanouie
Sous le capital, tout y est du souci
Pas de sexualité épanouie
Avec des croyances
Avec des superstitions
Avec des comparaisons
Avec des compétitions
Avec l'argent
Ou alors
C'est tout cela qui baise
Et ayant pratiqué la sexualité, je le dis à l'aise
Car pour sexer
Il faut, le plus souvent, avoir une situation
C'est donc comme une profession
Pour pouvoir se vêtir, se loger, recevoir, manger
Dans la misère, pas de sexualité !
Ou alors, le pauvre droit de manger les restes
Quand les riches ont fait la fête
Toute une sexualité de la sécurité
La sécurité de la sexualité
Ce que permet le couple marié
Ce que permet aussi le couple non marié
Mais d'une normalité
Surtout, ne pas s'écarter
Si l'on veut, d'une façon l'autre, de la sexualité
Vendre sa viande, se caser
La sexualité du marché
Tout un marché de la sexualité
Et plus si affinités
Tout se vendant comme à la criée
Surtout, pour des gens aisés
Quand il y a encore le temps d'y songer
Du porte-jarretelles et des dessous coquins
Pour du capital, récompenser les plus malins, les plus faquins
Quand toute une société est putain
Quand toute société va au plus malsain
Quand c'est la carte bancaire qui assouvit les besoins
Manger, boire, se vêtir, se loger
Et donc, surtout, sexer
Sans un sou, de tout, tu seras privé
Et plus aucun rapport humain
D'ailleurs, plus rien, ne garantit de rien
C'est la foire aux verges et aux vagins
Quand les affinités ne vont pas bien loin !
Et puis
Tant d'autres préoccupations
Et tant d'espèces en extinction
Avec aussi tant et plus de gens qui se suicident
Le capital éjaculant tout son écocide
En France
Un paysan se suicide
Tous les deux jours
Par mois, 741 euros de retraite, comme un vide
La retraite moyenne agricole fait son tour
Mais l'on apprend
Comme dans un monde parallèle, autre unité de temps
Qu'en Chine, un distributeur de voitures
Tour/parking, pour avec un smartphone, passer sa commande
La technologie, jamais, ne se parjure
Chaque jour elle en redemande
Un catalogue pour chaque marchandise, c'est pas dur
Comme les bitcoins, une monnaie digitale
Nonobstant, à la pollution, comme arme fatale
Cinq mille fois plus énergivore
Qu'une transaction carte Visa, la bêtise fait fort
Ce qui équivaut aussi à deux centrales nucléaires
L'on se passerait donc, de ce supplémentaire
Pourtant, de deux grammes à deux tonnes, nous, les mammifères
Parmi eux, les animaux humains les moins solidaires
Comme avec cette gélification des mers et océans
Alors, qu'au Trias, vers 210 millions d'années, apparut le premier mammifère !
Et le poisson-lune ( Mola mola ) qui mange des méduses
Ne peut tout nettoyer quand cela fuse
Sympathique produit naturel, pesant jusqu'à deux tonnes
Mais de sa présence, personne ne s'étonne
Certes
Si nous étions des monotrèmes
Quand l'évolution, incertaine, tout, malmène
Un seul orifice
Voilà bien une vraie malice
Pipi, caca, pondre, et d'autres artifices
Mais de tout
Quand un système est fou
Nous faisons de la guerre
De l'interminable guerre ou de la guerre éclair
Au boulot, au stade, à la plage, en couple, à l'école, au lit
En tous domaines, c'est du pas vu, pas pris
Tout s'inscrivant dans nos corps
Tout, de plus en plus, puant la mort
Comme un impôt invisible, encore et encore
Que nous soyons de tel ou tel bord
Comme les additifs phosphatés
Que l'on ne peut éviter
1400 mg par jour, c'est mauvais pour la santé
Or, en Europe
C'est pas vraiment le Hip-hop
1000 à 2000 mg par jour d'additifs phosphatés sont consommés
Et à toute une malbouffe, c'est encore la pauvreté
Qui y est forcément la plus exposée
Avec une très importante mortalité prématurée
Mais cela est comme un secret, si évident, qu'il en est bien gardé
Mais sous le capital, tout s'arrange dans le falsifié
Alors que cependant, toutes les classes sociales sont concernées
Et nous vivrons de moins en moins longtemps
Contrairement à ce que l'on prétend !
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
"Come kiss me, you will not touch my dress, I want your cock inside, on my ass, in my loins, I will turn and you will beat me in the belly." Look, I drool the cum, my mouth band. You'll squirt your juice on the ice, I rub my face in it, I'll lick it, I'll swallow, I like the smell of cum, I like to have in the mouth "
Louis Calaferte (1928 -1994) "The mechanics of women" Ed: Folio
No sexuality can flourish
There, where there are prejudices
And since we only have prejudices
I let ourselves think about it
No sexuality flourished
With religions
No sexuality flourished
With ideologies
No sexuality flourished
Under capital, everything is there
No sexuality flourished
With beliefs
With superstitions
With comparisons
With competitions
With money
Or
It's all that fucking
And having practiced sexuality, I say it at ease
Because to sex
It is necessary, most often, to have a situation
So it's like a profession
To be able to dress, to lodge, to receive, to eat
In misery, no sexuality!
Or so, the poor right to eat the leftovers
When the rich have partying
A whole sexuality of security
The safety of sexuality
What the married couple does
What also the unmarried couple
But of a normality
Above all, do not stray
If we want, one way another, sexuality
Sell your meat
The sexuality of the market
A whole market of sexuality
And maybe more
All selling as at the auction
Especially, for wealthy people
When there is still time to think about it
Garter belt and naughty underpants
For capital, reward the smartest, the most mischievous
When a whole society is fucking
When every society goes to unhealthy
When is the bank card that satisfies the needs
Eat, drink, dress, sleep
And so, above all, sex
Without a penny, everything will be private
And no more human relationship
Moreover, nothing, nothing guarantees nothing
This is the fair to yards and vaginas
When the affinities do not go far!
And
So many other concerns
And so many extinct species
With so many more people committing suicide
Capital ejaculating all its ecocide
In France
A farmer commits suicide
Every two days
Per month, 741 euros of retirement, like an empty
The average farmer's retirement makes a turn
But we learn
As in a parallel world, another unit of time
That in China, a car dealer
Tour / parking, for with a smartphone, place an order
Technology, never, does not perjure itself
Every day she asks for more
A catalog for each commodity is not hard
Like bitcoins, a digital currency
Notwithstanding, to pollution, as a lethal weapon
Five thousand times more energy
That a Visa card transaction, stupidity makes strong
Which is also equivalent to two nuclear power plants
So we would do without that extra
Yet from two grams to two tons, we, mammals
Among them, the least supportive human animals
As with this gelation of the seas and oceans
So, in the Triassic period, around 210 million years ago, the first mammal appeared!
And the moon fish (Mola mola) who eats jellyfish
Can not clean everything up when it fuse
Nice natural product, weighing up to two tons
But from his presence, nobody is surprised
Certainly
If we were monotremes
When evolution, uncertain, everything, mishandles
One orifice
That's a real mischief
Pee, poo, spawn, and other artifices
But everything
When a system is crazy
We make war
Endless war or lightning war
At work, stadium, beach, couple, school, bed
In all areas, it's not seen, not taken
Everything fits in our bodies
All, more and more, stinking of death
As an invisible tax, again and again
Whether we are on this or that edge
Like phosphate additives
That we can not avoid
1400 mg a day is bad for your health
In Europe
It's not really Hip Hop
1000 to 2000 mg per day of phosphate additives are consumed
And to a whole junk food, it's still poverty
Who is necessarily the most exposed
With very high premature mortality
But this is like a secret, so obvious, that it is well kept
But under the capital, everything is arranged in the falsified
Whereas, however, all social classes are concerned
And we will live less and less
Contrary to what is claimed!
Patrice Faubert (2017) puète, peuète, pouete, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"
Original: Codification de l'encellulement