Le fantôme d'Ernest Coeurderoy

by Patrice Faubert Tuesday, Jun. 20, 2017 at 6:44 AM

Un peu de tout, un peu de rien...

" Pour faire passer la révolution, comme un fer rouge, à travers ce siècle, une seule chose est à faire : démolir l'Autorité. ( ... ) Que chacun s'interroge et qu'il dise si c'est de gré ou de force qu'il supporte qu'un autre se proclame son maître et agisse comme tel. "

Ernest Coeurderoy ( 1825-1862 )

Dès l'antiquité

Le poisson électrique servit à l'anesthésie

Puis, plus tard, contre la crise épileptique

Et aussi peut-être à recharger les téléphones cellulaires

La technologie, de tout, se sert

Le scandale du logement

En France, mais aussi ailleurs

Pour le payer, perdues sont les heures

Il faut y donner son sang !

Et même parfois travailler

Et malgré tout, dehors coucher

Toujours perdre sa vie

A vouloir la gagner

A vouloir la payer

La prison de la propriété

La propriété de la prison

C'est le monde

Des marchands de biens

Des avocats d'affaires, ô immondes !

Une décharge de poisson électrique

Cela fait mal

Pour ces piliers du capital !

Et du salariat, c'est 13 pour cent pour s'alimenter

Et du salariat, c'est 25 pour cent pour se loger

Tout ou presque pour se loger

Et très peu pour manger, pour se soigner

Par rapport à 1980, cela est inversé

Oh ! réactionnaire la France

Ou comme ailleurs, c'est le joug de la finance

Et de moins en moins de vacances

Sur toute la planète, le capitalisme impose sa démence !

Comment ne pas devenir des anarchistes ?

Des révoltés, des insoumis, des anti-électoralistes ?

C'est la force de l'engrammation, du conditionnement

Qui fait subir et accepter un système dément !

Mais l'anarchisme a ses saints et ses mandarins

Chanteurs, poètes, savants, théoriciens

Ses organisations, et toute ses bureaucraties

Cela n'est justement pas l'anarchie

Qui est elle sans aucune hiérarchie

Qui accepte le désordre du départ

Et ne veut aucunement le moindre faire-part !

L'inhumanité est tolérée

L'inhumanité a fait son lit, pour partout s'imposer

Elle est devenue la normalité

Comme de fait l'agressivité

Ne pas en être, c'est la totale anormalité !

Et la plupart des gens ne peuvent imaginer

Une autre société, sans aucune exploitation

Sans autorité, sans chefferie, où tout soit gratuit et partagé

Comme chez les fourmis où c'est appliqué

Nonobstant

C'est seulement une question de nouvelle mentalité

Qui sait qu'à cela, elle peut tout y gagner

Plus de pauvres, plus de riches

Mais la vie authentique pour seule niche

Et des préjugés, lieux communs, jugements de valeurs

Plus personne n'aurait la peur

Et aussi toute la misère sexuelle

Qui est partout chez elle

Cette énergie en stase, en tension, devient de la guerre

D'une façon l'autre, il faut payer, pour se satisfaire

Des éducations réactionnaires la sexualité est prisonnière !

Nous pourrions naître et sourire

Au lieu de naître et de crier

L'haptonomie est là pour s'y inscrire

De l'obstétrique qui est à rééduquer, pour enfin rire

Naître dans l'eau

Serait plus sain, plus rigolo

Nous qui sortons, de nos mères, des eaux

Mais les mandarins

Dans tous les domaines, de A à Z, sont nos freins

Toutes les idéologies et religions, les croyances, en sont les reins !

Ce sont là toutes sortes de nazis

Qui depuis toujours, confisquent toutes les vies

Richesse ou pauvreté, le processus est infini

Je suis un peu lu

Par des gens qui me sont inconnus

Mes puésies, peuésies, pouésies

Qui sont sans aucune cachotterie

Sont complètement ignorées

Des personnes qui acceptent de me fréquenter

Et c'est ainsi souhaité !

L'écriture électronique

N'est d'aucune valeur

C'est une illusion d'optique

Du livre, elle n'a pas la saveur

Aucune trace, c'est simplement thérapeutique

Une giclée de sperme, orgasme informatique !

Aussi puis-je m'amuser

Aucune importance en vérité

Tout y est de la pure virtualité !

Sauf la mort, cette mariole

Même pour feu ( 1710-1774 ) Louis 15, mort puant

Se décomposant, qui puait la variole

Odeur insoutenable, il fallut l'enterrer, comme un manant

Je suis un mégalodon à toute effigie

Même si c'est en catimini

Seule la mort de nos proches

Nous touche profondément, c'est moche

Les seules personnes que nous connaissons vraiment, c'est ainsi !

En 2200, tout sera mort

Ou tout sera technocorps

Les roboticiens seront politiciens

Si aujourd'hui, nous ne faisons rien

C'est déjà l'informatique émotionnelle

Censée nous faire la vie belle

En Corée du Sud, c'est le début

C'est l'autisme dans tous nos instituts

L'empathie, la fraternité, l'entraide, c'est foutu !

L'inhumanisme veut s'humaniser

A l'école, à l'usine, à l'université, à l'armée

Le cyborg, le robot, pour nous singer

L'être humain augmenté

De la fin de l'humanité déjà programmée

Et qui pourra en profiter

Sinon des classes privilégiées ?

Comme pour le trafic d'organes

Dont le rein est l'acteur principal

Marché noir, mafia, c'est banal

C'est comme pour la came

Contre cela, la légalisation

Est la plus grande compréhension

Comme le cannabis en Uruguay

( né en 1935 ) José Mujica l'a fait

Ce président ancien des Tupamaros

Que beaucoup d'autres, est le moins sot

C'est moins dangereux que l'alcool

Qui à haute dose, rend l'humeur folle

C'est là une drogue encouragée

Car elle stimule la compétitivité et l'agressivité

Mais aussi les violences conjugales

Envers les femmes mais aussi envers les hommes

Comme de la foudre en boule

Qui d'un seul coup se défoule

Toujours et encore la violence sociétale

Tout s'irradie, tout se multiplie

Tout s'exporte, tout s'importe

Cela ne fait pas un pli !

Et jamais cela ne finit

Alors que le cannabis fait se détacher

Ce qui explique sa mauvaise publicité !

9 milliards de planètes habitées

Peut-être dans notre voie lactée

Tous nos rêves, tous nos cauchemars

Y sont de toute éternité

A l'univers, au multivers, tout est multiple, tout est rare

C'est feu ( 1879-1944 ) Paul Poiret

Qui confectionna les uniformes de l'armée française

En 1914, chair à canon, pour qu'elle se taise

C'est feu ( 1894-1961 ) L.F.Céline

De Sigmaringen, dépeçage, de son écriture indigne

C'est ma ville de Tonnerre

Et sa médiathèque bibliothèque Ernest Coeurderoy

Feu ( 1825-1862 ) Ernest Coeurderoy, révolutionnaire inclassable

Anarchiste hors les clous, indomptable

Je le lisais, jadis, en sa vision délurée, j'avais foi

Et dans l'ailleurs, tout se fait, tout se défait, tant de fois !

L'humeur vagabonde

Toujours ou jamais ne gronde

Comme A.Q.N.I

Ce site qui sur moi, déverse des calomnies

Des mesquineries et autres jalousies

Ils pensent à nous nos ennemis

Bien plus encore que nos amis

Vraiment, je les en remercie

Moi, l'anonyme, l'inconnu, le rien

Si vous saviez comme j'en ris bien !

Même si tout se tient

Même si tout est un seul lien

De toutes choses, je suis lointain

Justement pour ne pas être hautain

Pour la bien-pensance

Pour la bienséance

Pour le politiquement correct

Du gauchisme, de l'anarchisme, du libéralisme

Du fascisme, du nazisme, du capitalisme

Le cela ne se fait pas

Le toutim qui rythme nos pas

A tout cela, je suis un vaurien

De toutes nos manigances, je suis un gamin !

Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



“To make pass the revolution, like a red iron, through this century, only one thing is to be made: to demolish the Authority. (…) That each one is questioned and that he says if it is of liking or force which he supports that another its Master proclaims itself and acts like tel.”

Ernest Coeurderoy (1825-1862)

As of antiquity

The electric fish was used for the anaesthesia

Then, later, against the crisis epileptic

And to also perhaps reload the cell-phones

Technology, of all, is helped

The scandal of housing

In France, but also elsewhere

To pay it, lost are the hours

It is necessary to give its blood to it!

And even sometimes to work

And despite everything, to sleep outside

To always lose its life

To want to gain it

To want to pay it

The prison of the property

The property of the prison

It is the world

Estate agents

Ô, business lawyers unclean!

An electric fish discharge

That hurt

For these pillars of the capital!

And of wage-earning, it is 13 percent to feed

And of wage-earning, it is 25 percent to place itself

All or almost to place itself

And very little to eat, to look after themselves

Compared to 1980, that is reversed

Oh! reactionary France

Or like elsewhere, it is the yoke of finance

And less and less of vacancies

On all planet, capitalism imposes its insanity!

How not to become anarchists?

Revolted, of the unsubmissive people, thevote-catching ones?

It is the force of the engrammation, of conditioning

Who makes undergo and accept a lunatic system!

But anarchism has its saints and its mandarins

Singers, poets, scientists, theorists

Its organizations, and all its bureaucracies

That is precisely not anarchy

Who is it without any hierarchy

Who accepts the disorder of the departure

And the least announcement does not want at all!

Inhumanity is tolerated

Inhumanity made its bed, for imposing itself everywhere

It became normality

Like fact aggressiveness

Not in being, it is the total abnormality!

And most people cannot imagine

Another company, without any exploitation

Without authority, without chiefdom, where all free and is shared

As in the ants where it is applied

Notwithstanding

It is only one question of new mentality

Who knows that with that, it can all gain there

More the poor, more rich person

But the life authenticates for only niche

And of the prejudices, commonplaces, value judgments

Nobody any more would have the fear

And also all sexual misery

Who is everywhere at it

This energy in damning up, in tension, becomes war

In a way the other, it is necessary to pay, to be satisfied

Educations reactionaries sexuality is captive!

We could be born and smile

Instead of being born and to shout

The haptonomy is there to be registered there

Obstetrics which is to be rehabilitated, for finally laughing

To be born in water

Would be healthier, funnier

We who leave, of our mothers, water

But mandarins

In all the fields, of A to Z, are our brakes

All the ideologies and religions, the beliefs, are the kidneys!

They all are there kinds of Nazis

Who since always, confiscate all the lives

Wealth or poverty, the process is infinite

I am read a little

By people who are unknown for me

My puésies, peuésies, pouésies

Who are without any mystery

Are completely ignored

People who agree to attend me

And it is thus wished!

The electronic writing

Is not of any value

It is an optical illusion

Book, it does not have flavour

No trace, it is simply therapeutic

One squirted of sperm, data-processing orgasm!

Also can I have fun

No importance in truth

All is pure virtuality there!

Except death, this smart

Even for fire (1710-1774) Louis 15, dead stinking

Breaking up, which stank variola

Insupportable odor, it had to be buried, like a churl

I am a mégalodon with any effigy

Even if it is in catimini

Only the death of our close relations

We touches deeply, it is ugly

The only people whom we really know, it is thus!

In 2200, all will have died

Or all will be technocorps

The robotics engineers will be politicians

So today, we do not do anything

It is already emotional data processing

Supposed to make us the beautiful life

In South Korea, it is the beginning

It is the autism in all our institutes

The empathy, fraternity, the mutual aid, it is ruined!

The inhumanism wants to be humanized

At the school, the factory, the university, the army

The cyborg, the robot, to ape us

The increased human being

End of already programmed humanity

And which will be able to benefit from it

If not of the privileged classes?

As for the traffic of bodies

Whose kidney is the main actor

Black-market, Mafia, it is banal

It is as for the cam

Against that, legalization

Is greatest comprehension

Like the cannabis in Uruguay

(born in 1935) José Mujica did it

This old president of Tupamaros

That many others, are the least stupid

They is less dangerous than alcohol

Who with high amount, makes mood insane

It is an encouraged drug there

Because it stimulates competitiveness and aggressiveness

But also marital violences

Towards the women but also towards the men

As the lightning in ball

Who at a stretch lets steam off

Always and still violence sociétale

Very irradiates itself, all multiplies

Very exports itself, very imports oneself

That does not make a fold!

And never that does not finish

Whereas cannabis made be detached

What explains its bad publicity!

9 billion inhabited planets

Perhaps in our Milky Way

All our dreamed, all our nightmares

Y are of any eternity

With the universe, with the multivers, all is multiple, all is rare

It is fire (1879-1944) Paul Poiret

Who made the uniforms of the French Army

In 1914, cannon fodder, so that it is keep silent

It is fire (1894-1961) L.F.Céline

De Sigmaringen, cutting-up, of its unworthy writing

It is my town of Thunder

And its media library library Ernest Coeurderoy

Fire (1825-1862) Ernest Coeurderoy, uncategorized revolutionist

Anarchist out the nails, untameable

I read it, formerly, in his woken up vision, I had faith

And in elsewhere, all is done, all is demolished, so much once!

Mood roves

Always or never does not thunder

Like A.Q.N.I

This site which on me, pours calumnies

Meannesses and other jealousies

They think of us our enemies

Much more still than our friends

Really, I thank them

Me, the anonymity, unknown, nothing

If you knew as I laugh at it well!

Even if all is held

Even if all is only one link

Of all things, I am remote

Not to precisely be haughty

For the bien-pensance

For the propriety

For the politically correct one

Leftism, anarchism, liberalism

Fascism, Nazism, capitalism

That is not done

The toutim which puts rhythm into our steps

All that, I am a good-for-nothing

Of all our schemes, I am a kid!

Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”

Original: Le fantôme d'Ernest Coeurderoy