" Pourquoi dans un monde si beau, où abondent les camps de concentration et les missiles de croisière, la communication est-elle impossible ? "
Jean-Pierre Voyer ( né en 1938 ) essayiste
La folie prend ses aises
La folie marche sur des braises
La folie se pavane
La folie est une came
La folie prend des médicaments
La folie est une rage de dents
La folie est mythomane
C'est quelqu'un qui habite quelque part
Et qui va toujours ailleurs
Et est pourtant, toujours à l'heure
Sa folie, ma folie, ta folie
Tous les jours, elle nous lit
Ah ! les belles bacchantes
Film de 1954, une étrange comédie marrante
Quand la femme était encore coquette
Jupons, jarretelles, nichons, la fête
Interdit aux moins de 16 ans, c'est trop bête !
Quand le burlesque était érotique
Et feu ( 1914-1983 ) Louis de Funès, déjà avec sa mimique
Ma puésie est abracadabrantesque
Ma peuésie est grotesque
Ma pouésie est un sale mec
Ma paraphysique vomit les salamalecs
Le féminisme
A tout tué
Plus aucune sensualité
Tout est uniformisé
Les bourgeoisies savent tout chloroformer
Tu te veux poète
Tu te veux peintre
Tu te veux savant
Tu te veux sportif
Tu te veux ceci ou cela
Toujours le même blabla
Tu te crois artiste
Tu te crois ceci ou cela
Moi, je ne me veux plus rien
Je ne suis d'aucune rivalité
Sur toutes les chimères, je veux pisser
Avec moi, personne ne peut rivaliser !
La poésie intellectuelle
Est de la main à plume
La poésie manuelle
Est de la main de la charrue
L'éternel présent
Comme l'amnésie antérograde majeure
Aucun souci ne prend
Les mêmes, sont toutes les heures
Je sens de la gueule
Je passe tout à la meule
Ne jamais voter
Ne jamais enfanter
Ne jamais admirer
Ne jamais posséder
Et sachons que nos vedettes spectaculaires
Sont forcément toutes réactionnaires
De l'anarchisme au fascisme !
Et toujours notre adulation qui s'identifie, cet atavisme
L'humanité
Est une crise d'angoisse
Elle se met la poisse
L'angoisse c'est horrible
Elle est toujours volubile
Elle n'est pas alexique
Contre elle, aucune trique
Mais il suffirait d'implanter des électrodes
A certains endroits du cerveau pour l'annihiler
Mais l'industrie du médicament
Ne pense qu'à son argent
Tant pis pour les effets secondaires
Une paire de claques pour ces réactionnaires !
Certes
C'est toujours de la thérapeutique d'urgence
La thérapeutique vraie n'est pas de cette engeance
Le seul effet
Du vivre différemment
Ne plus plâtrer ce qui est cassé
Mais son apparition empêchée !
Vous pouvez parler de feu ( 1846-1935 ) Auguste Escoffier
Ce roi des cuisiniers
Et même vous en gargariser
Mais c'est à se pâmer
Quand il n'y aura plus le moindre poisson
A cuisiner, dans aucune maison !
Les scientistes sont des fanatiques
A la convivialité sont des amnésiques
La cuisine pour astronautes
Cuisine moléculaire pour la survie
La vie selon les bourgeoisies
Têtes à baffes toujours ravies
Vous cracher me réjouit !
Implémentation abasourdissante
De toutes nos options discordantes
Dans nos veines
Ne circule pas du sang
Dans nos veines
Dans nos vaines
Ne circule que de l'argent
Comme dans nos transports en commun, bondés
Et nos regards absents, voulant tuer
Il faut nous supporter
Et l'envie de tout faire sauter !
Si au moins
Nous pouvions nous tripoter
Si au moins
Nous pouvions nous toucher
Nous pouvions discuter
Mais nous nous ignorons
Mais nous nous méprisons
A l'image de nos répugnantes prisons
Ouvrons toutes nos cages
Pour qu'enfin la vie nage !
Ainsi
Il n'y a que dans l'acte sexuel
Une femelle pour lui
Un mâle pour elle
Où l'imagination ne soit plus pucelle
Enfin l'envol, enfin des ailes
Et des variantes de ribambelles
La chatte allongée sur nos jambes
Jamais ne trahit, toujours fidèle
C'est notre gribou, notre va-tout
La chatte de femme qui rend fou
En entrée, en dessert, toujours belle
C'est de la magie, de l'entente sexuelle
Dans la pensée séparée, rien n'est éternel
Et l'entente sexuelle
N'est ainsi pas l'entente spirituelle
Et l'entente spirituelle
N'est ainsi pas l'entente sexuelle
C'est de la conformité organique
Des sexes qui nous vont mieux
Au clitoris ou à la queue
Rarement, cela est dit
De ce défi, je fais encore fi !
Nous avons la faculté d'oubli
Pour nous accommoder de tout
Les mêmes sont nos instincts
Boire, manger, copuler
Nous ne sommes pas distincts
Pour les assouvir, il faut payer
Et notre cortex cingulaire antérieur
Pour nous régulariser, pour nous stabiliser
Mais pas comme en 1675
Avec les vrais bonnets rouges
De la révolte, de la jacquerie qui bouge
De nos jours, c'est la confusion
Favorable au fascisme, à la réaction
Et bonnets rouges pour les patrons
Et toutes les autres abominations
De l'extrême gauche à l'extrême droite, la contre révolution !
Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
"Why in a world so beautiful, where concentration camps and cruise missiles abound, is communication impossible?"
Jean-Pierre Voyer (born 1938) essayist
Madness takes its ease
Madness walks on embers
The madness struts
Madness is a cam
Madness takes medication
Madness is a rage of teeth
The madness is mythomaniac
It's someone who lives somewhere
And who always goes elsewhere
And yet, is always on time
His folly, my madness, your madness
Every day she reads
Ah! The beautiful bacchantes
Movie of 1954, a strange funny comedy
When the woman was still flirtatious
Petticoats, Suspenders, Tits, Party
Forbidden to under 16 years is too stupid!
When the burlesque was erotic
And fire (1914-1983) Louis de Funès, already with his mimicry
My chess is abracadabranteque
My littleness is grotesque
Ma poues is a dirty guy
My paraphysical vomits the salamales
Feminism
Everything killed
No more sensuality
Everything is standardized
The bourgeoisie know how to chloroform
You want poet
You want to paint
You want to know
You want sports
You want this or that
Always the same blabla
Think you artist
You believe this or that
I do not want anything more
I have no rivalry
On all chimeras, I want to piss
No one can compete with me!
Intellectual poetry
East of the hand with feather
Manual poetry
East of the hand of the plow
The eternal present
As major anterograde amnesia
No worries
The same, are every hour
I feel the mouth
I pass everything to the wheel
Never vote
Never give birth
Never admire
Never own
And let's know that our spectacular stars
All are necessarily reactionary
From anarchism to fascism!
And always our adulation that identifies itself, this atavism
mankind
Is an anxiety attack
She puts herself
The anguish is horrible
It is always voluble
It is not alexic
Against it,
But it would be enough to implant electrodes
In some parts of the brain to annihilate it
But the drug industry
Think only of his money
Too bad for side effects
A pair of slaps for these reactionaries!
Certainly
It's always emergency therapeutics
True therapeutics is not of this kind
The only effect
Living differently
Do not plaster what's broken
But his appearance prevented!
You can talk about fire (1846-1935) Auguste Escoffier
This king of cooks
And even you gargle
But it is to swoon
When there is no more fish
To cook, in any house!
Scientists are fanatics
Friendliness is amnesic
The Kitchen for Astronauts
Molecular cuisine for survival
Life according to the bourgeoisie
Heads always happy
You spit me rejoice!
Stunning Implementation
Of all our discordant options
In our veins
Does not circulate blood
In our veins
In our vain
Only circulates money
As in our public transport, crowded
And our absent looks, wanting to kill
We must support ourselves
And the desire to blow everything up!
If at least
We could fiddle
If at least
We could touch each other
We could discuss
But we do not know
But we despise ourselves
Like our repulsive prisons
Let's open all our cages
So that life can swim!
So
It is only in the sexual act
A female for him
A male for her
Where the imagination is no longer virgin
Finally the flight, finally of the wings
And variants of ribambelles
The cat lying on our legs
Never betrayed, always faithful
It is our gribou, our va-tout
The pussy of woman who makes crazy
Entry, dessert, always beautiful
It's magic, sexual understanding
In separate thought, nothing is eternal
And the sexual understanding
Thus is not spiritual understanding
And spiritual understanding
So is not sexual understanding
This is organic compliance
Gender that is better for us
To the clitoris or the tail
Rarely, this is said
From this challenge, I still do not know!
We have the faculty of forgetting
To accommodate us
The same are our instincts
Drinking, eating, copulating
We are not distinct
To satisfy them, one has to pay
And our anterior cingulate cortex
To stabilize us, to stabilize us
But not as in 1675
With the real red bonnets
Revolt, the jacquerie that moves
Nowadays, it is confusion
Favorable to fascism, to reaction
And red bonnets for the bosses
And all the other abominations
From the extreme left to the far right, counter-revolution!
Pat Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"