Eschatologie ou Pendez-les haut et court

by Patrice Faubert Sunday, Nov. 20, 2016 at 1:21 AM

Du passé qui fait présent...

" Sortir en conditionnelle six mois avant la fin d'une période de 18 ans n'a aucun sens. Dans
un marathon, tu ne t'arrêtes pas 500 mètres avant la ligne pour refaire tes lacets. "

Xavier ? ( Centre pénitentiaire de Laon, le 2 juin 2013 )

En tant qu'ancien ultramarathonien
Quand je pratiquais la marche de vitesse et de fond
Deuxième du championnat de France des 100 km marche
En 1985 avec le temps de 9h 26 minutes
Troisième du championnat de France des 200 km marche
En 1995 avec le temps de 22h 44 minutes
Je ne puis que le confirmer
A 500 mètres de la ligne d'arrivée
C'est comme très proche et comme une éternité
La propriété de la prison
Est la prison de la propriété
Pas de propriété privée
Et pas de prison
Car avec une autre mentalité
Chaussures à nos pieds
Tous et toutes nous trouverions
Tout se ferait dans la galanterie
Tout se ferait sans aucune forfanterie
Selon les besoins et les envies
Pour le travail, pour l'habitat, pour la sexualité
L'être humain
Doit être rééduqué
L'être humain
Doit être réengrammé
L'être humain
Doit être reprogrammé
Si nous voulons
Une autre société
Où l'égalité
Soit vraiment l'égalité
Où la fraternité
Soit vraiment la fraternité
Où la liberté
Soit vraiment la liberté
Toujours
Au jeu mortel de la guerre civile
Toujours
Ne gagnent que les imbéciles
Toujours mieux armés
Toujours mieux conditionnés
Toujours imperturbablement bornés
Et les diverses bourgeoisies, de leur côté !
Comme par exemple
Lorsque les bourgeoisies évoquent
Mai 1968, à la télévision, elles se moquent
Et le travestissement à l'expertise ample
Toujours le travers qui les arrange
Jamais le côté qui les dérange
Et c'est toujours le renégat qui y apparait
Ou l'étudiant futur patron, sans attrait
Jamais l'ancien barricadier qui ne s'est jamais renié
Ou la communauté qui a su et pu durer
C'est ainsi sur Arte
Sur n'importe quelle chaine de télévision, les mêmes cartes
Il faut invalider
Ce qui aurait pu être
Mettre la défaite, dans toutes les têtes
Le capitalisme
Est la défaite de la pensée
Le capitalisme
Est la défaite de l'humanité
C'est une torture permanente
C'est une gifle cinglante
Une démission offensante
Une société pour les sadiques
Une société pour les masochistes
La société capitaliste
Est criminelle de guerre
Chaque être humain en est le tortionnaire
Vivre y est une aspiration vaine
Sous respirateur artificiel
Toutes les actions y sont vilaines
Sous le masque à oxygène
Comme en prison
Les riches peuvent cantiner
Louer des corps de femmes
Pervertir toutes les âmes
Et avec tout, tricher
Mais avec leurs cerveaux pourris
En eux, la vie, c'est fini
Ils et elles dégagent une infâme puanteur
Dans leurs yeux éteints, aucune lueur
Et s'il y avait une ferveur
Et s'il y avait une fureur
Un seul cri
La pousserait hors du lit
Contre les politiciennes et politiciens
De tous les bords politiques
Et de toutes leurs cliques
Et quoi qu'il advienne
" Pendez-les haut et court "
Et tout aussi bien
Contre les milliardaires voleurs
Et tout ce qui tourne autour
" Pendez-les haut et court "
Et tout aussi bien
Contre les milices patronales
Contre les milices syndicales
Contre les milices policières
Contre les milices militaires
" Pendez-les haut et court "
Cela serait un grand massacre
Partout une gigantesque traque
Une nouvelle terreur pleine d'erreurs
Et un nouveau Napoléon à l'horizon
L'éternelle histoire du dictateur
Qui sait attendre son heure
Et hop, c'est reparti
Pas encore pour cette fois, l'anarchie
Déjà
Si la femme pouvait
Vraiment, avorter quand elle le souhaite
Déjà
Si la femme pouvait
Vraiment, faire l'amour quand elle le souhaite
Contraception, avortement, stérilisation, le corps en fête
Mais comme tout est régit
Par les lois de l'économie
C'est l'économie de la vie
Qui est la vie de l'économie
La vie y est confisquée
Dans un placard y est enfermée
L'économie nous marie
L'économie nous divorce
L'économie nous sépare, nous trie
L'économie renie la vie
Tout
Nous est imposé par l'économie
Mariages, divorces, séparations
Rencontres, loisirs, conventions
Et même si cela nous déplaît
Rien à faire, ce sont des faits !
Chacun et chacune à sa place
Chacun et chacune dans sa classe
Et pas le moyen d'y échapper
Dès la naissance, c'est organisé
Femmes pour les riches
Femmes pour les pauvres
Voitures pour les riches
Voitures pour les pauvres
Maisons pour les riches
Maisons pour les pauvres
Vacances pour les riches
Vacances pour les pauvres
Vêtements pour les riches
Vêtements pour les pauvres
Drogues pour les riches
Drogues pour les pauvres
Et la même bêtise
Pour tous et toutes
Car nous sommes sur la même route
Même si cela nous défrise !
Et aussi la prison pour les riches
Et la prison pour les pauvres
Bref, c'est un monde d'abomination
Tout ce que nous faisons
Tout ce que nous savons
Est soit inutile ou soit faux
L'argent
Rend tout le monde sot
Mais la violence
Contre la violence
C'est encore du fascisme
C'est encore du stalinisme
C'est encore du capitalisme
Partout est le fascisme
Un fascisme d'extrême gauche
Un fascisme de gauche
Un fascisme de droite
Un fascisme d'extrême droite
Tous les mots y participent
Toutes les séparations les anticipent
Chômeur, travailleur, retraité, nationalité
Bonheur, malheur, prospérité, compétitivité
Jeune, vieux, nouveau-né
Les classifications
Sont les vecteurs de l'inhumanité

Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


“To leave into conditional six months before the end one period 18 years no direction has. In
a marathon, you do not stop 500 meters before the line to remake your laces. “

Xavier? (Penitentiary of Laon, on June 2nd, 2013)

As old a ultramarathonien
When I practised the walk speed and basic
Second of the championship of France of the 100 km goes
In 1985 with the time of 9:26 minutes
Third of the championship of France of the 200 km goes
In 1995 with the time of 22:44 minutes
I then only to confirm it
With 500 meters of the finishing line
It is like very close and an eternity
The property of the prison
Is the prison of the property
Pas de private property
And not of prison
Because with another mentality
Shoes with our feet
All and all we would find
All would be done in the courteousness
All would be done without any boastfulness
According to the needs and the desires
For work, the habitat, sexuality
The human being
Must be rehabilitated
The human being
Must be réengrammé
The human being
Must be reprogrammed
If we want
Another company
Where equality
That is to say really equality
Where fraternity
That is to say really fraternity
Where freedom
That is to say really freedom
Always
With the mortal game of the civil war
Always
Only the imbeciles gain
Armed always better
Conditioned always better
Always imperturbably limited
And various the bourgeoisies, on their side!
Such as for example
When the bourgeoisies evoke
May 1968, on television, they make fun
And dressing-up with full expert testimony
Always it through which arranges
Never the side which disturbs them
And it is always the renegade who appears there
Or the student future owner, without attraction
Never the former barricadier who never disavowed himself
Or the community which knew and could last
It is thus on Arte
On any TV channel, same cards
It is necessary to invalidate
What could have been
To put the defeat, in all the heads
Capitalism
Is the defeat of the thought
Capitalism
Is the defeat of humanity
It is a permanent torture
It is a shingling slap
An offensive resignation
A company for the sadists
A company for the masochists
The capitalist company
Is criminal of war
Each human being is of the torture one
To live there is a vain aspiration
Under artificial respirator
All the actions are unpleasant there
Under the oxygen mask
As in prison
The rich person can cantiner
To rent bodies of women
To pervert all the hearts
And with all, to cheat
But with their rotted brains
In them, the life, it are finished
They and they release an infamous stink
In their extinguished eyes, any gleam
And if there were an enthusiasm
And if there were a fury
Only one cry
Would push out of bed
Against politicking and politicking ones
Of all the political edges
And of all their click
And no matter what it occurs
“Hang them high and short”
And just as easily
Against the billionaires robbers
And all that turns around
“Hang them high and short”
And just as easily
Against the employers' militia
Against the trade-union militia
Against the police militia
Against the military militia
“Hang them high and short”
That would be a great massacre
Everywhere a gigantic tracking
A new terror full with errors
And new Napoleon at the horizon
Eternal history of the dictator
Who can bide his time
And hop, it set out again
Not yet for this time, anarchy
Already
If the woman could
Really, to fall through when she wishes it
Already
If the woman could
Really, to make love when she wishes it
Contraception, abortion, sterilization, the body in festival
But as any east governs
By the laws of the economy
It is the economy of the life
Who is the life of the economy
The life is confiscated there
In a wall cupboard is locked up there
Economy us Marie
The economy divorces us
The economy separates us, sorts us
The economy disavows the life
All
We is imposed by the economy
Marriages, divorces, separations
Meetings, leisures, conventions
And even if that displeases to us
Nothing to make, they are facts!
Each one and each one in its place
Each one and each one in its class
And not the means of escaping from it
As of the birth, it is organized
Women for the rich person
Women for the poor
Cars for the rich person
Cars for the poor
Houses for the rich person
Houses for the poor
Vacancies for the rich person
Vacancies for the poor
Clothing for the rich person
Clothing for the poor
Drugs for the rich person
Drugs for the poor
And the same silly thing
For all and all
Because we are on the same road
Even if that straightens out us!
And also the prison for the rich person
And the prison for the poor
In short, it is a world of abomination
All that we do
All that we know
Is either useless or or forgery
Money
Everyone makes stupid
But violence
Against violence
It is still Fascism
It is still Stalinism
It is still capitalism
Everywhere is Fascism
A Fascism of far left
A Fascism of left
A Fascism of right-hand side
A Fascism of far right
All the words take part in it
All the separations anticipate them
Unemployed, worker, pensioner, nationality
Happiness, misfortune, prosperity, competitiveness
Young person, old man, new-born baby
Classifications
Are the vectors of inhumanity

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”