Engrammation intrusive

by Patrice Faubert Monday, Feb. 29, 2016 at 10:46 PM

Toute étiquette est réductrice...

Les ondes hertziennes
Elles vont et elles viennent
Comme de Berlin-Ouest
Faisant le mur pour Berlin-Est
J'y suis, jadis, allé en auto-stop
Car, ma bougeotte est toujours interlope
1989, la chute d'un mur
Une sorte d'anarchie, pour sûr
Mais il y a tant d'autres murs
Pas tant physiques que psychologiques, bien sûr
Et pendant un certain temps
De la musique festive, ce fut le moment
Sites industriels en friche
Pour une jeunesse confisquée, une niche
Berlin-Est avec des usines désaffectées
Où enfin, l'on pouvait s'amuser
Tout s'organisant dans une légalité illégalité
Certes, de la musique industrielle ou technologique
Mais dans une ambiance sereine et anarchique
Le temps d'anarchie est donc possible
C'est le monde présent qui est impossible
Tout le monde serait aimé
Pas besoin pour ce faire, de vouloir dominer
De par son unicité, chaque personne forcément respectée
Donc, sur une courte unité de temps
Il y eut une réorganisation de l'espace, c'est important
Mais, comme tout le temps
L'alternative culturelle
Céda la place, petit à petit, à l'industrie culturelle !
Ainsi, dès la reconstruction
L'avion immobilier à réaction
Mais la récupération toujours à l'heure
De toutes choses elle fait son bonheur
Faire de tout, une banalisation
Comme une castration de la détonation
De ce fait, je me souviens, avec nostalgie
Je fus l'un des premiers, sans forfanterie
1973, " La société du spectacle " était de sortie
Je l'ai vu à Paris, le jour de sa sortie
Film expérimental de feu Guy Debord
Et qui à l'époque, dérangeait tous les bords
Surtout certaines organisations anarchistes
Qui détestaient la théorie situationniste
Mais il faut bien le dire
Il y a aussi des livres, il faut les lire
Leurs ouvrages ne sont plus cachés
Leurs chansons détournées ne sont plus censurées
Et depuis longtemps
Dans les librairies anarchistes, c'est du tout-venant
Rien ne s'impose facilement
Il faut toujours du temps
Rien ne fait plus peur au commerçant !
Pas besoin d'être historienne ou historien
Des étiquettes, cela fait toujours bien
Pour occulter le fait que l'on ne sait rien
Donc, pour savoir qu'avec toutes les guerres
La mort envoie son odeur dans les airs
700.000 soldats disparus
Rien que pour la guerre de 1914/1918, qui l'eut cru
Il y a beaucoup de cadavres sous la terre
De toutes les époques, de toutes les guerres
Car sur la Terre, c'est toujours la guerre
Et ce avec l'idéologie du propriétaire
Sous la terre de nos campagnes
C'est du cadavre, notre oubli se magne
Nous sommes des squelettes déguisés
De nos prétentions ridicules, nous avons les mines boursouflées
Comme sur les plateaux de la télévision
Ou à la radio, les bourgeoisies, parfois, la subtile réaction
Cela se gargarise, cela rivalise
Brosse à reluire, infatuation, fausse critique, bêtise
L'humanité inhumanité veut tout bouffer
Comme il fut un temps
Pour l'explorateur, le commerçant
Du civet de manchot
Longtemps aliment de base, pauvres idiots !
Donc
Nous avons des murs dans nos têtes
Ils sont têtus et bêtes
Ce sont finalement les seuls vrais murs
C'est cela qui nous fait la vie dure
Pour admirer
Ce qui ne vaut aucune peine
Devenir un roi ou une reine
Ou la dernière nouvelle
Qui ne fait pas la vie plus belle
Une autre planète dans notre système solaire
Pour une autre société, pas une bonne affaire
Sauf pour la désinformation réactionnaire
Qui produit du rêve à pas cher
Le rêve spectaculaire marchand
Toujours enfanté par la pensée réactionnaire
Le rêve du patronat
Et c'est le fasciste libéral Hollande que voilà
Fin du code du travail
Que l'on défait maille après maille
Toute étiquette n'est plus seulement compromettante
Toute étiquette est devenue marrante
Comme le parti dit " socialiste "
Qui, je le redis, est un parti fasciste
L'on pourrait se croire en Roumanie
Quand c'était la dictature d'un parti
Et sur toutes les chaînes de désinformation
Le fantôme ( née en 1957 ) d'Irina Nistor en résurrection !
Qui fut la voix de 3000 films
Des vidéos ( VHS ) clandestines
De Roumanie, la voix la plus connue, mutine
D'Amérique surtout, des films
Mais une traductrice secrète et intouchable
Forcément, la dictature du régime la trouvait exécrable
Et même les services secrets staliniens
Y avaient de grandes mains
Avec pas mal de pots-de-vin
Ce fut comme un monde à l'envers
L'art capitaliste renversant un régime réactionnaire
Tout s'achetant sous le manteau
S'y regardant en famille, plus rigolo
10.000 magnétoscopes cachés, pour le couple dirigeant, balpeau
De Bucarest, ce fut un phénomène national
La dictature le crut purement local !
Donc, dans le Monde, en Europe, en France
Tout est toujours sous surveillance, aussi
La propagande impose sa cadence
Et la publicité du capital qui nous défie
Toutes les pensées intrusives
Du capital et de son organisation intégrative
Voilà bien l'unique moule
Dans lequel tout le monde coule
Pour l'inhumanité cela roule
Hiérarchisation des objectifs
Objectifs de la hiérarchisation
Temps de disponibilité
Temps concentré dans le tout aliéné !
Mais, revoilà une jeunesse
D'une autre vie, elle est demanderesse
Quand la vérité juridique
N'est pas la vérité affective, plus éthique
Et dans cette société
Qui est maintenant au-delà du spectaculaire intégré
Combien de nombreuses paternités
Qui ne sont pas vraiment souhaitées ?
Combien de nombreuses maternités
Qui ne sont pas vraiment souhaitées ?
De soldats malgré eux ?
De pères malgré eux ?
De mères malgré elles ?
De ceci, de cela, malgré eux, malgré elles ?
Et du TOUT malgré soi
Quand partout la marchandise fait sa loi
Et l'impossibilité de penser à autre chose
Quand de telle ou telle misère, c'est l'overdose
Peut-être le rire comme dernière bouée
De tous les pouvoirs, pouvoir se moquer
Il y a aussi feu ( 1909 - 1986 ) Pierre Repp, pour de rire, s'écrouler
Feu " Les frères Jacques " pour rigoler
Mais, c'est encore du rire sur mesure
De bonne qualité, certes, il a la vie qui dure
Nonobstant, si le rire professionnel est menteur
Rien ne vaut le rire amateur
De l'anonyme, toutes les époques, toutes les heures
La spontanéité toute candide
Qui n'est jamais perfide
Entre copains et copines, dans l'amitié, en famille
Le rire sans préparation ni motif, le seul qui vraiment, brille !


Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


The airwaves
They come and they come
As West Berlin
Making the wall to East Berlin
I am formerly went hitchhiking
For my wanderlust is always shady
1989, the fall of a wall
A sort of anarchy, for sure
But there are so many other walls
Not both physical and psychological, of course
And for a while
Festive music, it was time
derelict industrial sites
For confiscated youth, a niche
East Berlin with abandoned factories
Where finally, we could have fun
Everything in organizing illegality legality
Admittedly, industrial or technological music
But in a serene atmosphere and anarchic
The anarchy is possible
This is the world that this is impossible
Everyone would like
No need for this, wanting to dominate
Because of its uniqueness, each person necessarily respected
Therefore, a short unit time
There was a reorganization of space, it is important
But like all the time
Cultural alternative
Gave way, little by little, the cultural industry!
Thus, from the reconstruction
The plane properties in reaction
But recovery still on time
Of all things it made her happy
Do everything trivializing
As castration of detonation
Therefore, I remember with nostalgia
I was one of the first, without bragging
1973 "The Society of the Spectacle" was out
I saw him in Paris the day of its release
Experimental fire Film Guy Debord
And that at the time, upset all the edges
Especially some anarchist organizations
Who hated situationist theory
But it must be said
There are also books, please read the
Their works are no longer hidden
Diverted their songs are no longer censored
And long
In anarchist bookstores, it's all-comers
Nothing is easily impose
It always takes time
Nothing is more fear to the merchant!
No need to be a historian or historian
Labels, it is always good
To hide the fact that we know nothing
So to know that with all wars
Death sends his scent in the air
700,000 missing soldiers
Just for the 1914/1918 war, who would have thought
There are many bodies under the earth
Of all ages, of all wars
Because on Earth, it's still war
And with the owner's ideology
In the land of our campaigns
This is the body, our oblivion ny
We are dressed skeletons
These ridiculous claims we have the swollen mines
As on the TV studios
Or radio, the bourgeoisies sometimes subtle reaction
It touts, it competes
Polishing brush, infatuation, false criticism, stupidity
Humanity wants to eat inhumanity
As there was a time
For the explorer, merchant
The stew penguin
Long staple, poor idiots!
So
We have walls in our heads
They are stubborn and stupid
In the end the only real walls
This is what makes us the hard life
to admire
This is no sentence
Become a king or queen
Or the latest news
That is not the life more beautiful
Another planet in our solar system
For another company, not a good deal
Except for the reactionary misinformation
Which produces cheap dream
The merchant spectacular dream
Always born of reactionary thinking
The dream of the employers
And it was the Liberal fascist Holland than here
End of the Labour Code
We defeated stitch after stitch
Any label is not only compromising
Any label became funny
As the party said "socialist"
Which, I repeat, is a fascist party
One might believe in Romania
When it was the dictatorship of a party
And all the misinformation chains
The Phantom (born 1957) Irina Nistor in resurrection!
Who was the voice of 3000 movies
Videos (VHS) underground
Romania, the best-known voice, mischievous
In America especially, films
But a secret and untouchable translator
Inevitably, the dictatorship of the regime was the execrable
And even the Stalinist secret service
Y had large hands
With a lot of bribery
It was like a world upside down
The capitalist art flipping a reactionary regime
Everything buying under the cloak
It looking family, more fun
10,000 hidden VCRs, leader for the couple, balpeau
Bucharest, it was a national phenomenon
The dictatorship of the thought purely local!
So in the World, Europe, France
Everything is always under surveillance, as
Propaganda imposes its rhythm
And advertising capital that challenges us
All intrusive thoughts
Capital and its integrative organization
That's the only good mold
In which everyone runs
For the inhumanity that rolls
Prioritization of objectives
Prioritization of objectives
uptime
Time concentrated in the alienated all!
But're back youth
In another life, she is the plaintiff
When the legal truth
Is not the emotional truth more ethical
And in this society
Which is now beyond the integrated spectacular
How many paternity
Not really require?
How many pregnancies
Not really require?
Soldiers despite them?
Fathers despite them?
Mothers against their will?
Of this, that, despite themselves, despite themselves?
And ALL despite itself
When all the goods that his law
And the inability to think of anything
When such and such misery, they overdose
Perhaps laughter as last buoy
All powers, to mock
There are also fire (1909 - 1986) Pierre Repp, to laugh, to collapse
Fire "The brothers Jacques" for fun
But, it is still able to laugh
Good, certainly it has life that lasts
Notwithstanding, if laughter is professional liar
Nothing beats the laughter amateur
Anonymous, all the times, every hour
Spontaneity any candid
Which is never treacherous
Between pals, in friendship, family
Laughter without preparation or motive, the only one that really shines!


Patrice Faubert (2016) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat says the guest on "hiway.fr"