Condominium, totalitarisme du capital

by Patrice Faubert Wednesday, Dec. 09, 2015 at 10:59 PM

Terrorisme du capital, capital du terrorisme...

" Un fond océanique profond fait le tour du monde en 1600 ans
L'océan Atlantique existe depuis plusieurs dizaines de millions d'années
La mer Baltique n'a que plusieurs milliers d'années
Le record de longévité humaine est de 122 ans et 164 jours "


Proverbe finlandais


L'inondation
Du 16 février 1962 à Hambourg
De ce qui nous attend, est un petit tour
Car, avec la fonte de la banquise
Cela sera une toute autre mise
Et voilà qu'en Arctique
Des compagnies pétrolières psychotiques
Veulent développer une activité industrielle
Voilà bien la finalité de la société industrielle
USA, Russie, à la recherche du pétrole
Gaz naturel, gaz liquéfié, une course folle
Et d'autres pays intéressés
Par l'odeur des profits, ils sont alléchés
Une prévision de 90 milliards de barils
La ruée vers l'or noir rend le monde imbécile
Un coût de 100 milliards d'investissement
Euros ou dollars, peu importe, c'est dément
Une région maritime si vaste à exploiter
24 millions de kilomètres carrés
22 pour cent des réserves mondiales
Pour l'industrie pétrolière, le Graal
Mais la glace fond en Arctique
Peu importe aux multinationales, pompes à fric
Des hydrocarbures au pôle Nord
La bêtise peut faire très fort
Mais la perspective de 8 millions de barils par jour
Et à l'Arctique, bien des pays font la cour
C'est encore un peu de la théorisation
Pour une grande catastrophe en prévision !
Car en cas de fuite ou d'accident
Le déversement n'est récupérable qu'à 8 ou 20 pour cent
Et donc une faible partie, seulement
Le Groenland aussi n'est pas en reste
La pollution est toujours à la fête
L'industrie pétrolière
Avec son impressionnante puissance pécuniaire
Contrôle tous les gouvernements
Même les plus garnements
La mafia des matières premières
Production massive des hydrocarbures
Et le monde croule sous les ordures
Tout peut s'écrouler
C'est l'affaire de quelques années
Et puis
Il y a la centrale nucléaire russe de Bilibino
En 1974, construite sur le permafrost, c'est idiot
Réchauffement du sol sous la centrale
Comme un secret d'Etat, c'est fatal
Bientôt
Des centrales nucléaires flottantes
Une mauvaise blague, pas marrante
Toujours la Russie
Tirant sur Greenpeace, avec des fusils
Sachant
Qu'aucun modèle n'est capable de représenter
Ce qui peut réellement se passer
Ainsi, un modèle n'est jamais la réalité
Un effet quantique qui fabrique la subjectivité
Et aussi, ne sont d'aucun vrai secours
Devant l'indétermination climatique, aucun recours
Ni l'outil mathématique
Ni l'outil statistique
C'est à la proximospective forcément critique !
L'on ne peut impunément
Jouer avec les forces de la nature, c'est évident
Et les 37 particules élémentaires
Sans doute toutes présentes dans l'univers
Comme les quatre forces fondamentales
Qui ne connaissent ni bien ni mal
37 particules pour l'instant
Bientôt de nouvelles particules, du changement
Et de l'habituel, le neutrino, qui se travestit
Jamais, ce qu'il est vraiment, l'on ne sait, avec lui
C'est un drôle de fermion
Sa famille des leptons, quarks, et deux grandes familles, fermions et bosons
Des quarks aux trois saveurs
Comme pour certaines liqueurs
Electronique, muonique, tauique
Toute une appellation magique
Mais cela n'empêche rien
Les sols se dégradent, c'est pas malin
Trente trois pour cent
Sont déjà dégradés ou menacés
Diverses autres causes pour la moitié
C'est la fin de nos puits de carbone
Bientôt, des carottes transgéniques, qu'elles seront bonnes
L'industrialisation de toutes les ressources
Malheureusement ne connaît aucune frousse
Le profit avant tout comme seule source !
Et un peu comme le 3 avril 1863, Camerone
Contre le capital, une poignée d'hommes
Là, non pas des légionnaires
Des hommes et des femmes révolutionnaires libertaires
Non plus contre une nombreuse armée mexicaine
Mais contre les valeurs du capital, qu'une autre société advienne
Non plus
La victoire ou la mort
Mais
La liberté ou la mort
Faire d'une autre façon, Camerone
Pour une autre vie qui claironne
Quand l'heure de tout changer, sonne !
Et à ce propos
Le dire n'est pas très rigolo
Ne rien attendre
Au contraire, se déprendre
De la classe artiste ou intellectuelle
Une classe traître à une société nouvelle
Souvent fasciste, stalinienne, capitaliste
Sous le cul de tout pouvoir
Elle est soit de son matin soit de son soir
Déjà
Se prétendre de l'intellectualité
Peut donner l'envie de gerber
Déjà
Se définir comme un ou une artiste
C'est la bêtise prétentieuse en tête de liste
De l'ancien monde
Toute étiquette doit disparaître
Un nouveau monde
Ne pouvant aucunement s'en repaître
Plus aucune supériorité
De personne sur personne
Plus aucune infériorité
De personne sur personne
Car en réalité
Toutes et tous, nous nous imitons
C'est ce que nous appelons la création
Il s'agit d'une création répétée
Perpétuant une création aliénée
J'en suis une preuve vivante
L'idée n'est pas neuve, néanmoins très dérangeante !
Pour le capital, le condominium
Les mafias les moins pires, comme optimum
Un monde de plus en plus irrespirable
Et nous tolérons l'intolérable
Vouloir vivre y devient un outrage
Et la santé humaine de plus en plus précaire
Pollution de fond, des particules nocives dans l'atmosphère
Le Diesel, 42000 décès par an, en France
La qualité de l'air passe après la finance
De l'asthme, des maladies respiratoires
Ozone, parfums d'intérieur, tabac, toute une foire
Allergènes, bref, l'industrie et ses méfaits
Eté 2003, France, canicule, c'est un fait
Et surtout, chez les personnes âgées, 15000 décès
Donc de l'énergie
Et ce qui consomme le plus d'énergie
Au moins 45 pour cent
Surpopulation, il faut donc du bâtiment, c'est ainsi
Et nous passons 80 pour cent
De notre vie dans un bâtiment
Nous ne sommes pourtant
Que de l'énergie solaire transformée
Du soleil à l'homme, c'est vite oublié
Le capital produit de la pollution
Avec une consommation de cette pollution
Nos déplacements, notre alimentation, notre habitation
Avec une seule loi, le fascisme de la dérégulation
Le capitalisme, pour le vivant en général, est un violent poison !



Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



"A deep seabed toured the world in 1600 years
The Atlantic Ocean has existed for tens of millions of years
The Baltic Sea has only several thousand years
The human longevity record is 122 years and 164 days "


Finnish proverb


Flooding
From February 16, 1962 in Hamburg
What awaits us is a small tower
For with the melting ice
This will be a different set
And here in Arctic
Psychotic oil companies
Want to develop an industrial activity
That well the purpose of the industrial society
USA, Russia, in search of oil
Natural gas, liquefied gas, a wild ride
And other interested countries
By the smell of profit, they are enticed
A forecast of 90 billion barrels
The black gold rush makes the fool world
A cost 100 billion investment
Euros or dollars, whatever, this is insane
A vast sea area to exploit
24 million square kilometers
22 percent of world reserves
For the oil industry, the Grail
But Arctic ice melts
No matter to multinationals, money pumps
Hydrocarbons at the North Pole
Stupidity can make strong
But the prospect of 8 million barrels per day
And the Arctic, many countries are courting
It's still a bit of theorizing
For a great catastrophe in anticipation!
Because in case of a leak or accident
The spill is recoverable only 8 or 20 percent
And so a small part only
Greenland is also not left
Pollution is still at the party
The oil industry
With its impressive financial power
Control all governments
Even the urchins
The mafia of raw materials
Mass production of hydrocarbons
And the world is drowning in garbage
Everything may collapse
It's a matter of a few years
And
There is the Russian NPP Bilibino
In 1974, built on permafrost, it's silly
Heating the soil in the central
As a state secret, it is fatal
Soon
Floating nuclear power plants
A bad joke, not funny
Always Russia
Pulling Greenpeace, with guns
Knowing
No model is capable of representing
What may actually happen
Thus, a model is never reality
A quantum effect that makes subjectivity
And also, are of no real relief
Given the global uncertainty, no appeal
Neither mathematical tool
Neither statistical tool
This is necessarily critical to proximospective!
One can not with impunity
Play with the forces of nature, it is obvious
And 37 elementary particles
No doubt all present in the universe
As the four fundamental forces
Who know neither good nor bad
37 particles for now
Soon new particles, the change
And the usual, the neutrino, which disguises
Never, it really is, no one knows with him
It's a funny fermion
His family of leptons, quarks, and two large families, fermions and bosons
Three flavors of quarks to
As certain liqueurs
Electronics, muon, tau
A magic name
But that does not prevent anything
The soils are degraded, it is not smart
Thirty three percent
Are already degraded or threatened
Various other causes for half
This is the end of our carbon sinks
Soon, transgenic carrots, they'll be good
The industrialization of all resources
Unfortunately knows no jitters
The profit primarily as a sole source!
And much like April 3, 1863, Camerone
Against capital, a handful of men
There, not legionaries
Men and women libertarian revolutionaries
Not against a large Mexican army
But against the values ​​of capital, another company happens
Neither
Victory or Death
But
Freedom or Death
Do otherwise, Camerone
For another life that trumpets
When the time to change everything, ringing!
And in this regard
The saying is not very funny
Expect nothing
Instead, free itself
The artist or intellectual class
Class A traitor to a new company
Often fascist, Stalinist, capitalist
Under the butt of all power
It is either his morning or evening of his
Already
Claim to intellectuality
May give the urge to puke
Already
Be defined as an artist or
It is pretentious stupidity topped the list
Old World
Any label must disappear
A new world
Unable to feed upon any
More no superiority
Person on person
No more inferiority
Person on person
Because in reality
All and all, we imitate
This is what we call the creation
This is repeated creation
Continuing a creation alienated
I am living proof
The idea is not new, yet very disturbing!
For capital, the condominium
The least worst mafias as optimum
A world increasingly unbreathable
And we tolerate the intolerable
Wanting to live become an outrage
And human health increasingly precarious
Background pollution, harmful particles in the atmosphere
Diesel, 42,000 deaths per year in France
The air quality happens after finance
Asthma, respiratory diseases
Ozone, home fragrances, tobacco, a fair
Allergens in short, the industry and its misdeeds
Summer 2003, France, heatwave, it is a fact
And above all, in the elderly, 15000 deaths
So energy
And what consumes the most energy
At least 45 percent
Overpopulation, so you have the building, thus
And we spend 80 percent
Of our lives in a building
We are not yet
As solar energy transformed
The sun to man, it is quickly forgotten
The capital produces pollution
With consumption of this pollution
Our movements, our food, our home
With one act, fascism deregulation
Capitalism, for living in general, is highly poisonous!



Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat told the guest on "hiway.fr"