Paraphysique de la révolution permanente

by Patrice Faubert Monday, Sep. 28, 2015 at 1:21 AM

Contre toute bureaucratie, contre toute hiérarchie, voilà la vraie révolution permanente...

" Dans la brume obscure du passé, les noms et les hauts faits sont tombés dans l'oubli, pour nous qui croyons que les problèmes dont le monde actuel est assailli sont neufs et accablants. Le temps finit par tout balayer, le bon comme le mauvais, indifféremment. "

Henry Miller ( 1891 - 1980 )

Rien de ce qui advient
Ne naît, à partir de rien
Ainsi, en 1740, à Berlin
S'agglutinaient 90.000 personnes
Dont 21309 militaires
Et oui, ce n'est pas par hasard, feu Hitler
Déjà, Paris, en 1594, comptait 180.000 habitants
Et Naples, recensait aux alentours de 1790, 493.930 habitants
Quand Londres enflait, aux environs de 1790, avec 800.000 habitants
Rarement, ont été comestibles
Les villes aux gigantesques populations
Des foules, il faut canaliser les pulsions
En place, des comportements, maintenir les conditions
Et aussi, pour ce faire
Sont là, policiers, gendarmes, matons, militaires
Cela n'est pas comme les champignons vénéneux
Qu'il suffit pour les rendre délicieux
De faire bouillir avec du bicarbonate de soude
Pour qu'ils restent présentables
Et cela n' est pas une fable
Ce fut expérimenté par le prodigieux savant, feu J.H. Fabre
Qui expérimentait sans aucun palabre
Les grandes cités infernales
Ne se font pas bouillir
Mais elles nous font rougir
Dans l'inhibition de l'action, fatale
Tous et toutes, nous mourons de ce mal
Tout a toujours été relativement pareil
C'est toujours le même soleil
Ainsi, en 1596, Sir John Harington
Inventa la chasse d'eau
Ce qui était mieux, et cela détonne
Que les chaises percées, c'était pourtant pas sot
Du château de Versailles, si fastueux
Tout ce qui se passe de nos jours
Est la résultante du passé
De l'individu à toutes les sociétés
Des campagnes aux hautes cours
Toutes les écoles des bourgeoisies
Toutes les universités des bourgeoisies
Ont pour unique fonction
Des couches sociales, la parfaite reproduction
Voilà pourquoi, il faut, tout, tout de suite
Des systèmes totalitaires, prendre la fuite
Du c'est ma très grande faute, du chrétien
A l'autocritique fallacieuse du stalinien
Pas demain, mais immédiatement
Il est presque déjà trop tard
De tergiverser, nous n'avons plus le temps
Tout est possible, dès maintenant
La vie n'en peut plus, des avares
Mais nos cerveaux rétrécissent
Et nos tyrannies s'embellissent
Avec des complices valets
Même pas cachés derrière des volets
Journalistes, sportifs, artistes, savants, techniciens
Et aussi de simples citoyens
De la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Qui propagent les poisons, de leurs nouvelles
Ils nous font des piqures
Pour nous infecter de leurs ordures
Tout est possible, mais pas dans le futur
Mais nous ne le voulons pas
Pas dans cent ans
Pas dans dix mille ans
Mais tout de suite, maintenant !
Partageons nos êtres gratifiants
Partageons nos biens gratifiants
C'est dans nos têtes, que cela se passe
Et pas dans le capitalisme, qui passe
Le capitalisme finira de trépasser
Ou ce sera la fin de l'humanité
De même que les insectes
Ne s'étudient pas sur des bouchons
Mais dans la nature
De même les humains
Ne se mettent pas en étiquettes
Ce miroir aux alouettes
C'est réducteur et vraiment trop bête !
Certes, cela nous rassure
C'est effectivement un bon tranquillisant
Tout, tout de suite
Car demain, est toujours en fuite
Pas demain, pas dans cent ans
Pas dans dix mille ans
Tout ce qui est remis à demain
Ne se fait jamais, cela reste vain
Tout ce qui ne se fait pas immédiatement
Ne se veut pas vraiment
Ne se peut pas vraiment
La révolution permanente
Ne peut supporter, aucune bureaucratie
La révolution permanente
Ne peut tolérer, aucune hiérarchie
La révolution permanente
N'est figée dans aucune théorie



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



"In the dark mist of the past, the names and deeds have fallen into oblivion, for us who believe that the problems today's world is beset are new and overwhelming. The time eventually sweep everything, the good and the bad, either. "

Henry Miller (1891 - 1980)

Nothing that happens
Is born, from nothing
Thus, in 1740 in Berlin
Congregated 90,000 people
Including military 21309
And yes, this is no accident, fire Hitler
Already, Paris, in 1594, had 180,000 inhabitants
And Naples, lived around 1790, 493,930 inhabitants
When swelled London, around 1790, with 800,000 inhabitants
Rarely were edible
The cities with huge populations
Crowds, we must channel the impulses
Up, behaviors, maintain conditions
And also, to do this
Are there, policemen, gendarmes, prison guards, military
This is not as poisonous mushrooms
It is enough to make them delicious
Boil with baking soda
To keep them presentable
And this is not a fable
This was experienced by the prodigious scholar, the late JH Fabre
Who experimenting without palaver
The great cities infernal
Do not boil are
But they make us blush
In the inhibition of the action, fatal
All and all, we die of this disease
Everything has always been relatively similar
It is always the same sun
Thus, in 1596, Sir John Harington
Invented the flush
What was better, and it detonates
As commodes, yet it was no fool
The Palace of Versailles, where glitzy
Everything that is happening today
Is the result of the past
From the individual to all companies
Campaigns to high courts
All schools bourgeoisies
All universities bourgeoisies
Their sole function
Social strata, the perfect reproduction
Therefore, we must, all, right away
Totalitarian systems flee
From this is my most grievous fault, Christian
A self-critique of the false Stalinist
Not tomorrow, but immediately
It is almost too late
Procrastinating, we have no time
Everything is possible now
Life can not go on, misers
But our brains shrink
And beautify our tyrannies
With valets accomplices
Even hidden behind shutters
Journalists, sportsmen, artists, scientists, technicians
And ordinary citizens
Techno-industrial merchant spectacular society
That spread poisons, their new
They make us stings
To infect us with their garbage
Everything is possible, but not in the future
But we do not want
Not in a hundred years
Not in ten thousand years
But immediately, now!
Share our rewarding beings
Share our rewarding property
It is in our heads, it happens
And not in capitalism, which passes
Capitalism will finish trépasser
Or it will be the end of humanity
As insects
Do not study on caps
But in nature
Similarly human
Do not put labels
This decoy
It's really too simplistic and stupid!
Admittedly, this reassures us
This is actually a good tranquilizer
Everything immediately
Because tomorrow is still at large
Not tomorrow, not in a hundred years
Not in ten thousand years
All that is given to tomorrow
Is never done, it remains vain
Anything that is not immediate
Do not really want
Does not really
Permanent Revolution
Can not bear, no bureaucracy
Permanent Revolution
Can tolerate no hierarchy
Permanent Revolution
Is frozen in any theory



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat told the guest on "hiway.fr"