La pensée conditionnée

by Patrice Faubert Thursday, Sep. 03, 2015 at 6:36 AM

Poésie paraphysique...

Nous voulons des relations

Sinon, autant être sur une île déserte

Nous voulons partager nos créations

Sinon, autant être sur une île déserte

Car jamais nous ne comprenons

Que nous sommes sur une île déserte

Il ne peut y avoir la moindre relation

Là où tout est compétition

Il ne peut y avoir la moindre relation

Là où tout est hiérarchie

Il ne peut y avoir la moindre relation

Dans ces stupides conditions

Non, je ne vois pas tout en noir

Mais la pensée est conditionnée, du matin au soir

Au fond, nous ne voulons partager

Que nos fausses créations, toujours formatées

Mais nous avons le faux besoin, ainsi d'exister

Sur une Terre, aux relations authentiques désertées

Et nous endossons du peintre, la panoplie

Et nous enfilons du poète, la suffisance infinie

Nous voulons des relations

Sinon, autant être sur une île déserte

Alors, que chaque être humain

Est sur une île déserte, en plein

Il n'y a pas la moindre vraie vie

Dans aucune de nos nombreuses hiérarchies

Il n'y a pas la moindre relation

Là où sévit la compétition

Là où surgit la comparaison

Non, je ne vois pas tout en noir

Mais la pensée est conditionnée, à ne pas le voir

Sinon, il faudrait que nous nous transformions

Pour enfin, avoir des véritables relations

Ainsi, nous sommes sur une île déserte

Tous les arts, tous les sports, sont conditionnés

Toutes les activités humaines sont programmées

Pour divertir quelques bourgeoisies éclairées

Puis, c'est la bagarre, pour être récompensé

Autrement, nous ne savons pas exister

Et toujours, il faut être un enfant, un père, une mère

Et jamais l'humanité entière

Nous voulons une révolution

Sans le moindre changement

Des idées et surtout des comportements

En réalité, il faut, une révolution de la révolution

A nos yeux, elle est offerte

Cette belle île déserte

C'est notre relation

Qui jamais ne s'exprime, toujours muette

Elle se déguise, elle prend des airs

Elle se dit réactionnaire ou révolutionnaire

C'est une île déserte, c'est notre relation

Cependant, tout individu est l'humanité entière

Tout individu meurt quand les autres meurent

Tout individu vit quand les autres vivent

Tout individu souffre quand les autres souffrent

Non, je ne vois pas tout en noir

Même si toutes les croyances sont fausses

Tout comme la religion du grand soir

Et vraiment, de tout cela, je me gausse

La réalité n'est pas ce que l'on voit

La réalité n'est pas ce que l'on croit

La vérité n'est pas la pensée conditionnée

Et toute pensée est conditionnée

La vérité n'est pas le cerveau programmé

Et tout cerveau est programmé

Les humains sont des îles désertes

Peu hospitalières, rarement offertes

Et la seule solution

Est une révolution de la révolution !



Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



We want relations

Otherwise, as being on a deserted island

We want to share our creations

Otherwise, as being on a deserted island

Because we never understand

We're on a deserted island

There can not have any relationship

Where everything is competition

There can not have any relationship

Where everything is hierarchy

There can not have any relationship

In these stupid Conditions

No, I do not see everything in black

But the thought is conditioned, from morning to night

Basically, we want to share

Our false creations, always formatted

But we need the false and to exist

On Earth, the deserted authentic relationships

And we endorse the painter, the range

And we slip on the poet, the infinite sufficiency

We want relations

Otherwise, as being on a deserted island

So that every human being

Is on a desert island, right

There are not any real life

In none of our many hierarchies

There is not the slightest relationship

Where rampant competition

Where the comparison rises

No, I do not see everything in black

But the thought is conditioned, not see

Otherwise, we would have we transformed

To finally have real relationships

Thus, we are on a deserted island

All arts, all sports are conditioned

All human activities are scheduled

To entertain some educated bourgeoisie

Then came the fight, to be rewarded

Otherwise, we do not know exist

And still, you have to be a child, a father, a mother

And never the whole of humanity

We want a revolution

Without the slightest change

Ideas and especially behaviors

In reality, we need a revolution of the revolution

In our eyes, it is offered

This beautiful desert island

It is our relationship

Who never speaks, always silent

She disguises herself, she takes the air

She says reactionary or revolutionary

This is a desert island, what is our relationship

However, every individual is the whole humanity

Everyone dies when others die

Everyone lives when others live

Everyone suffers when others suffer

No, I do not see everything in black

Even if all beliefs are false

Just as the religion of the big night

And really, all this, I mocks me

Reality is not what you see

The reality is not what one believes

The truth is not thought conditioned

And every thought is conditioned

The truth is not programmed the brain

And the brain is programmed

Humans are deserted islands

Inhospitable, rarely offered

And the only solution

Is a revolution of the revolution!

 

Patrice Faubert (2012) pouète, puète, peuète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat told the guest on "hiway.fr"

Original: La pensée conditionnée