Le capital
Cessant, faute de combustible
Cela ne serait pas mal
A cela, l'économie est irascible
Comme une naine blanche
Quand l'hydrogène de l'étoile flanche
Cela fut découvert en 1922
Et quand l'hydrogène du capital, perd la manche
Cela donne la crise de 1929
De l'étoile du capital, naine avare
Un million de fois plus dense qu'au départ
Et du capital
Quand l'argent n'est plus rien, tout va mal
Moins étonnant, pourtant
Qu'un trou noir, si consternant
Une masse contenue dans un volume nul
L'énergie infinie qui s'accumule
Ou comme les nébuleuses
De toutes les possibilités, fameuses
Pépinières d'étoiles
Cimetières d'étoiles
Météorites, pour les briques élémentaires, pour la vie
Apportant aminoacides d'où tout jaillit !
92 éléments chimiques
Qui allument toute une programmatique
Comme l'étoile qui explose
Ensemble toutes les causes
Et c'est 10 milliards de soleils
Quand un éclat est sans pareil
Dans un coin de l'Univers, se mêle
Puis par manque de la matière première
Pour la formation des étoiles de l'Univers
Dans cent mille milliards d'années
Cela ne sera même plus du passé
L'évaporation, fin de l'Univers
Il est toujours temps de faire la fête
De tout changer dans nos têtes
Prendre enfin un nouveau départ
Que chaque être humain y prenne part
En tous les cas
Se défaire de tous les cacas
L'économie, la religion, la hiérarchie, l'idéologie
Pour l'anarchie, pour la vraie vie
En cet instant, tout le monde la conchie
Une planète enfin habitée, pour la vie !
Mais, je nage à contre-courant
L'unanimité contre moi, c'est plutôt marrant
Le monde nous usine
Le monde nous machine
Un peu comme en Chine
Environ, 150 millions de membres
Au syndicat chinois unique
Environ, 80 millions de membres
Au parti communiste chinois, tragique
En vérité, un syndicat réactionnaire
En vérité, un parti réactionnaire
Tout se compte en dizaines de millions
Ce qui peut noyer toute précision
Comme la grande famine
De 1957 à 1961, Mao élimine
De 20 à 40 millions de victimes
Et la fabrication de la bombe atomique
Défendre ses frontières
Toujours le même précepte réactionnaire
D'autres pays, le même prétexte cynique
Du stalinisme chinois
Au capitalisme chinois
Et toutes les révoltes
Que la politique chinoise rote
Comme celle de juin 1989, étudiante
1300 décès, une répression édifiante
Comme aussi certaines grèves des ouvriers
Qui par le syndicat maison, se font bastonner
Mais avec une classe moyenne
450 millions de personnes, cela détonne
Pour la consommation, la Chine est donc reine
En toutes choses, l'exploitation mène
Comme les paysans devenus des migrants
500 millions environ et ce, en quarante ans
De la campagne à la ville
Où ces gens sont considérés comme vils
Par contre
La politique de l'enfant unique
Là, je suis peu critique
Et même plus aucun enfant
Ou alors très chichement
Car le monde est surpeuplé, trop méchant
Personne ne peut en douter
Vive la stérilisation, la contraception, l'avortement
Il faut les encourager
En toute conscience, sans que cela soit forcé
Partout dans le monde entier !
En effet
La surpopulation produit de l'insécurité sociale
Et de la police, de l'armée, c'est fatal
Comme la sécurité intérieure en Chine
Sans que son économie en décline
Elle s'en nourrit, chafouine
50 milliards de dollars
Le capital affiche sa tare
Mais bien des gens en ont marre !
Le capital
Est comme les guerriers ninjas
Mais sans la bravoure, voilà
Dès 1560, ce guerrier d'élite japonais
De l'art de la guerre, connaissait les rites
Acteur, espion, voleur, assassin, mercenaire
Avec son ninjutsu, il savait tout endurer, tout faire
Ni doute, ni fierté, ni peur, secret
Tout vêtu de noir, cagoulé, discret
Alimentation succincte, énergétique
Sans odeur, pour être fantomatique
Et des années d'apprentissage
De l'art martial, devenir le page
Mais le 24 novembre 1581
Pour les ninjas, ce fut la fin
Souvent trahis par les siens
Les samouraïs prirent une revanche, enfin
Contre le capital
Ce serait bien
De l'intérieur, s'infiltrer
Mais l'on est alors toujours retourné !
Et au fond
De toutes les cultures naissent la séparation
De toutes les idées naissent la séparation
Des doctrines, de l'économie, de la littérature, c'est cela la séparation
Car tout cela engendre la division
Cela produit de la guerre, toute la prétention
Tous les visages de la domination
Une autre conception, il faut une autre révolution !
Car tout est récupéré
Par la domination qui sait tout digérer
Comme l'intestin qui est un cerveau, et sait tout analyser
Comme aussi la musique de jazz
Qui mit longtemps pour sa case
Au début, musique des bordels
De la musique noire qui se frotte aux belles
Qui furent fermés par le puritanisme blanc
Puis encore plus navrant
500.000 noirs du sud au Nord
Le racisme blanc américain fit fort
Des années de lynchage
Des années de migration
Le jazz encore en cage
Chanteuses noires, musiciens noirs, ségrégation
Puis ce fut la prohibition
Tout cela entre 1917 et 1920
Le jazz par l'entrée de service
Puis le blanc éclairé en fit son délice
La récupération est pleine de malice !
L'énergie du désespoir
Naît de l'humiliation
Et toute l'organisation de la vie
Qui n'est que la vie de l'organisation
Celle du capital
Et TOUT lui est vassal
En une colossale accumulation
Où tout le vivre devient ainsi une humiliation !
Chaque humiliation
Renvoie à une autre humiliation
Chaque aliénation
Renvoie à une autre aliénation
Toutes les générations
Toutes les professions
C'est une perpétuelle accumulation
De la vie
Nous sommes la négation
Ainsi, riches, pauvres, toutes les gesticulations
Du capital, c'est la seule conception
Mais qui le sait vraiment ?
Mais qui le comprend vraiment ?
Sinon, c'est l'exil en pleine foule
Sur une île déserte en pleine foule
Mais ne pas se faire repérer
Se fondre dans la masse, clandestinité
Se faire oublier
Pour comme on le peut, protester
De n'être dupe de rien, de soi, des autres, être le dernier !


Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "


The capital
Ceasing, lack of fuel
It would not hurt
To this, the economy is irascible
As a white dwarf
When the hydrogen from the star falters
It was discovered in 1922
And when the hydrogen from the capital, loses the round
This gives the 1929 crisis
The star of capital, stingy dwarf
A million times more dense that initially
And capital
When money is nothing, everything goes wrong
Less surprising, yet
A black hole, if dismaying
A mass contained in a zero volume
The infinite energy that accumulates
Or as nebulae
Of all the possibilities, famous
Stellar nurseries
Cemeteries of stars
Meteorites for the building blocks for life
Providing amino acids from which everything springs!
92 chemical elements
Who light a programmatic
As exploding star
Together all causes
And that's 10 billion suns
When a burst is unparalleled
In one corner of the universe, mixes
Then by the lack of raw material
For the formation of stars in the Universe
In one hundred thousand billion years
This will be even more the past
The evaporation end of the Universe
There is always time to party
Any change in our heads
Finally, make a fresh start
That every human being will take part
In any case
Dispose of all poops
The economy, religion, hierarchy, ideology
For anarchy, for real life
In that moment, everybody conchie
Finally, a planet inhabited for life!
But I swim against the tide
Unanimity against me is pretty funny
The world we plant
World Machine us
A bit like in China
Approximately 150 million members
Unique Chinese union
Approximately 80 million members
The Chinese Communist Party, tragic
In truth, a reactionary union
In truth, a reactionary party
Everything is in the tens of millions
What may drown any clarification
As the great famine
From 1957 to 1961, Mao eliminates
20 to 40 million victims
And manufacture of the atomic bomb
Defend its borders
Always the same reactionary precept
Other countries, even the cynical pretext
Chinese Stalinism
Chinese capitalism
And all the revolts
That Chinese policy rote
As the June 1989 student
1300 deaths, an uplifting repression
As certain strikes as workers
Who by the company union, are bludgeoned
But with a middle class
450 million people, it detonates
For consumption, China is Queen
In all things, exploitation leads
As farmers become migrants
About 500 million and, in forty years
From the countryside to the city
Where these people are considered vile
However
The one-child policy
There I am very critical
And even no child
Or very sparingly
For the world is overpopulated, too naughty
No one can doubt
Vive sterilization, contraception, abortion
Should be encouraged
In all conscience, without this being forced
All over the world!
Indeed
Overcrowding produced social insecurity
And the police, the army, it is fatal
As internal security in China
Without its economy declines
She feeds, sly
$ 50 billion
The capital displays its tare
But many people are fed up!
The capital
Is like ninja warriors
But without the bravery, here
Since 1560 this Japanese warrior elite
From the Art of War, knew the rites
Actor, spy, thief, assassin, mercenary
With its ninjutsu, he could endure anything, everything
Or doubt or pride or fear, secrecy
All dressed in black, hooded, discreet
Brief power, energy
Odorless, to be ghostly
And years of learning
Martial art, becoming the page
But November 24, 1581
For ninjas, that was the end
Often betrayed by his own people
The samurai took revenge, finally
Against capital
It would be good
From the inside, seep
But it is then always returned!
And deep
All cultures are born of separation
Of all the ideas are separating
Doctrines, economics, literature, that is the separation
For all this creates division
This product of the war, the whole claim
All faces of domination
Another design, you have another revolution!
Because everything is recovered
By the domination that knows everything digest
As the gut that is a brain knows everything and analyze
As also jazz music
Which took a long time for his case
Initially, music brothels
Black music that rubs the beautiful
Which were closed by the white Puritanism
Then even more heartbreaking
500,000 blacks from the South to North
The American white racism was strong
Years of lynching
Years of migration
Jazz still caged
Black singers, black musicians, segregation
Then came Prohibition
All this between 1917 and 1920
Jazz by the service entrance
Then the enlightened white made his delight
Recovery is full of mischief!
The energy of despair
Born of humiliation
And the whole organization of life
Which is the organization of life
That of capital
And it is ALL vassal
In a colossal accumulation
Where everything becomes a living the humiliation!
Each humiliation
Refers to another humiliation
Every alienation
Refers to other disposition
All generations
All occupations
It is a perpetual accumulation
Of life
We denial
Thus, rich, poor, all the posturing
Capital is the only design
But who really knows?
But who really understands?
Otherwise, it's exile in full crowd
On a desert island in the middle of crowds
But do not get noticed
Blend into the mass underground
Be forgotten
For as we can, protest
To be nothing fooled, of oneself, of others, be the last!
 

Patrice Faubert (2015) puète, peuète, pouète, paraphysicien (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Pat told the guest on "hiway.fr"