Paraphysique de l'argutie

by Patrice Faubert Saturday, Sep. 06, 2014 at 7:37 AM

Tout se joue dès l'école et toute hiérarchie en rigole...

Au Cameroun

L'on repasse non des torchons

Mais des jeunes femmes, les futures nichons

Pour que les hommes n'aient plus envie d'elles

Pour leur éviter l'inceste, le viol, et autres horreurs

Car la femme non mutilée vit dans la terreur

Cela n'est pas forcément mieux ailleurs

L'économie nous rythme de ses humeurs

Telle heure pour manger

Telle heure pour se coucher

Telle heure pour se lever

Toutes les heures sont programmées

Et maintenant certains campings

Avec des arbitres comme sur un ring

Et j'exagère, mais cela va devenir vrai

Déjà l'on peut en apercevoir les traits

Impossible d'en sortir ou d'y entrer

A certaines heures, tout est règlementé

Ou alors, il faut faire de l'escalade

Si la nuit, l'on veut faire une ballade

Petit à petit, et en tous domaines

Les fascismes nous coupent les veines

Personne ne me croit, cela ne me fait aucune peine

Et les fascismes ont tellement d'autres noms

Mais peu importe, quand c'est la même rengaine

D'une façon l'autre, cela revient au même

Chaque jour le capital la sème

Un coup de bâton est un coup de bâton

En dépit de son appellation

Mais les grands esprits

Ces intellectuels de tous les régimes

Et autres experts de l'argutie

De la fausse conscience sont l'intime

Ils savent avec de grands mots

A la vérité, faire la peau

Et moi, je dis

Que le fascisme libéral

Est un fascisme qui est devenu subtil et surtout global

De tous les courants, il se rit

Car il est déjà dedans

Démocratie libérale ou autre farce, c'est hilarant

Et c'est encore dans certains endroits de mer

Que l'on retrouve le plus de réactionnaires

Midi et Sud-Est de la France

Là, c'est le record

Où le front national fait ses meilleurs scores

Les riches achètent le soleil, c'est une connivence

Mais ce qui est nouveau, mais oui

C'est que la plupart des fascistes d'aujourd'hui

Ne savent même pas qu'is sont des fascistes

Ne connaissant pour la plupart rien au fascisme

Il faudrait leur donner des cours

Et ainsi, ils se rendraient compte, qu'ils l'ont été toujours !

Les divers fascismes historiques ou imités

Mais en vérité

N'ont besoin d'aucune culture pour s'imposer

Seuls les chefs doivent savoir

Les masses sont là, servir et obéir, c'est son pouvoir

Les fascismes sont démagogues

Ils savent se déguiser en psychologues

La surpopulation

Fait le jeu de toutes les dictatures

Affichées ou cachées, c'est sa verdure

Car c'est dans le ventre des femmes

Que se trouve de futurs infâmes

Aucune vérité ne peut se dire

Rarement, on peut la lire

Cela n'intéresse plus personne

Plus aucune cloche ne sonne

L'écrire oui, mais la dire, c'est autre chose

Aucune vérité ne sent la rose !

Sans parler de la vérité en politique

Ridicule pitrerie, abjecte colique

Et puis chacun à sa vérité

Cela ne peut provoquer que l'hilarité

Tu as raison, j'ai raison, il a raison

Vous avez raison, nous avons raison, ils et elles ont raison

Comme toute l'humanité qui est science et philosophie

Même si c'est le contraire de l'évidence !

Je ne me sens pas coupable

De toutes les misères du monde

Misères connues ou inconnues, la même fronde

Car de les supprimer, je suis bien incapable

Je ne peux que les dénoncer

Et même si, seulement de loin, j'en suis l'associé !

Historiquement

Le fascisme mussolinien

N'était ni raciste, ni antisémite

Cela n'était pas sa moule frite

Il était avant tout nationaliste

Il était avant tout anticommuniste

Il brisait les grèves

C'était marche avec nous, ou alors crève !

Mais c'est une expression du capital

Quand il est au plus mal

Et si la nature est amorale

Le capital lui est immoral

L'argent est sa seule morale

Il n'en a pas toujours été ainsi

La société matrilinéaire fut une société d'anarchie

Il y a certes des milliers d'années

Et tout le monde l'a oublié !

Et même, c'est plus récent

Dans les îles du Pacifique Sud

Où tout est encore un peu partagé, mais on l'élude

L'anarchie cela n'est pas délirant

Puisque il n'y a pas si longtemps

A des endroits de la planète Terre, tout fut collectivisé

Les femmes, les enfants, le boire, le manger

Tout est dans la structuration des mentalités

Toute femme devrait plaire à tout homme

Tout homme devrait plaire à toute femme

Mais nous avons des préjugés

Les âges, les critères de beauté

Ce qui est encore de la pensée séparée !

Le climat nous détermine aussi beaucoup

L'isolement mais surtout le froid

Cela mit les néandertaliens dans l'effroi

Pourtant bien costauds et aux poils roux

Voici 28000 ans ce fut leur fin, de la malchance, c'est tout

Avec le cannibalisme de la faim

Et le manque de diversité génétique

Qui finalement, ridiculise la pensée raciste, voilà tout

Car le mélange c'est magique

Et la xénophobie est idiote, c'est pour les fous

Pas de mutation sans évolution

Pas d'évolution sans mutation

Il n'y a aucune race

Il n'y a que des traces !

300 nouvelles maladies infectieuses

En 60 ans, la réalité n'est jamais capricieuse

Comme la plupart des couples

Qui ne font que cohabiter

Car ils ne savent pas s'aimer

Même pour les plus souples

Le couple et une vieille fille acariâtre

Surtout pour les plus opiniâtres

Moi aux échecs répétés, sans me chercher noise

Comme me le disait le légionnaire Bébert

C'était forcé, avec des petites bourgeoises

Qui sont le plus souvent réactionnaires

Mais si vous connaissez

Une femme qui ne le soit pas, vous me la présenterez !

Tout ce que je fais pour toi

Tu me dois ça, tu as profité de moi

Et toutes les doléances habituelles

L'amour qui devient haine, une ritournelle !

Tout le monde profite de tout le monde

Mais aux autres, nous faisons la leçon

Nous voulons toujours avoir raison

Car c'est la rancune qui nous inonde

Personne n'est objectif

Tout le monde est réactif

Cela dit

Le fascisme libéral est partout chez lui

Il est si banalisé

Que partout il peut s'exprimer

Et à nouveau

Dans les élections, il peut et va s'imposer

Car il est de moins en moins sot

Et à nouveau

Les gens sans espoir, vont se jeter dans son eau

Il y aussi cette peur généralisée

Savamment entretenue, pour diviser, pour dominer

Tous les pouvoirs savent en user !

Le monde va devenir de plus en plus terrifiant

Sans conscience, sans réflexion, indifférent

D'une médiocrité qu'aucun siècle n'avait atteint

Et à la fin c'est toujours le méchant qui gagne

Encore plus souvent qu'en football, l'Allemagne

Tout se joue dès l'école

Et à la fin, toute hiérarchie, rigole !

Et aussi cette inculture politique généralisée

D'une incommensurable bêtise infatuée

Satisfaite d'elle-même, à la cogitation castrée

Par toutes les diverses propagandes télévisées

C'est beaucoup plus efficace que toutes les armées

Ou les polices, là, pour gommer cette effarante réalité

Elles ne sont que les bras armés des diverses fractions du capital

Extrême gauche, gauche, droite, extrême droite, des armes fatales

Au cas où, le boniment irait au plus mal !



Patrice Faubert ( 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "



In Cameroon

One passes by again not of the cloths

But of the young women, future tits

So that the men do not want any more them

To avoid the incest to them, the rape, and other horrors

Because the not mutilated woman lives in terror

That is not inevitably better elsewhere

The economy puts rhythm into us of its moods

Such hour to eat

Such hour to lie down

Such hour to rise

Every hour is programmed

And now certain camp-sites

With referees as on a boxing ring

And I exaggerate, but that will become true

Already one can see the features of them

Impossible to leave there or to enter there

At certain hours, all is regulated

Or then, climbing should be gone

If the night, one wants to make a ballade

Gradually, and in all fields

Fascisms cut us the veins

Nobody believes me, that does not make me any sorrow

And Fascisms have other names so much

But it does not matter, when it is the same tune

In a way the other, that returns to same

Each day the capital sows it

A blow of stick is a blow of stick

In spite of its name

But great minds

These intellectuals of all the modes

And other experts of the quibble

False conscience are the close friend

They know with great words

With the truth, to make the skin

And me, I say

That liberal Fascism

Is a Fascism which became subtle and especially total

Of all the currents, he laughs himself

Because it is already inside

Liberal democracy or another joke, it is hilarious

And it is still in certain places of sea

That one finds the most reactionaries

Midday and South-east of France

There, it is the record

Where the national front makes its best scores

The rich person buy the sun, it is a complicity

But what is new, yes

It is that most fascists of today

Do not even know that is fascists

Not knowing for the majority anything with Fascism

Courses would have to be given them

And thus, they would realize, that they were it always!

Various historical or imitated Fascisms

But in truth

Do not need any culture to impose itself

Only the chiefs must know

The masses are there, to be useful and to obey, it is its power

Fascisms are demagogues

They can be disguised as psychologists

Overpopulation

Fact set of all the dictatorships

Displayed or hidden, it is its greenery

Because it is in the belly of the women

That is infamous futures

No truth can be said

Seldom, one can read it

That does not interest anybody any more

More no bell sounds

To write yes, but it to say, it is other thing

No truth feels the pink!

Without speaking of the truth in policy

Ridiculous tomfoolery, contemptible colic

And then each one with its truth

That can cause only hilarity

You are right, I am right, it is right

You are right, we are right, they and they are right

As all the humanity which is science and philosophy

Even if it is the opposite of the obviousness!

I do not feel guilty

Of all miseries of the world

Known or unknown miseries, the same sling

Because to remove them, I am quite unable

I can only denounce them

And even if, only by far, I am the associate!

Historically

Fascism mussolinien

Was neither racist, nor anti-semite

That was not its mussel fried

It was before any nationalist

It was before any anticommunist

It broke the strikes

It was walk with us, or then bursts!

But it is an expression of the capital

When it is with most badly

And if nature is amoral

The capital is immoral for him

The money is its only morals

It always was not thus

The matrilinear company was a company of anarchy

Certainly thousands of years ago

And everyone forgot it!

And even, it is more recent

In the islands of Pacifique Sud

Where all is shared still a little, but it is eluded

Anarchy that is not delirious

Since it is not so a long time

At places of planet Is in hiding, all was collectivized

Women, children, drinking, to eat it

All is in the structuring of mentalities

Any man should like any woman

Any woman should like any man

But we have prejudices

Ages, criteria of beauty

What is still of the separate thought!

The climate determines us also much

Insulation but especially cold

That put the Neanderthal men in fear

However well strapping men and with the russet-red hairs

Here 28000 years it was their end, of the bad luck, it is all

With the cannibalism of the hunger

And misses it genetic diversity

Who finally, ridicules the racist thought, here all

Because the mixture it is magic

And xenophobia is idiot, it is for the insane ones

Pas de change without evolution

Pas d' evolution without change

There is no race

There are only traces!

300 new infectious diseases

In 60 years, reality is never capricious

As most couples

Who do nothing but cohabit

Because they cannot like

Even for most flexible

The couple and a sour spinster

Especially for most obstinate

Me with the repeated failures, without me to seek noise

As told me the Bébert legionary

It was forced, with small middle-class women

Who are generally reactionaries

But if you know

A woman who is not it, you will present it to me!

All that I do for you

You owe me that, you benefitted from me

And all usual complaints

The love which becomes hatred, an old story!

Everyone benefits from everyone

But with the others, we make the lesson

We want to always be right

Because it is the resentment which floods us

Nobody is objective

Everyone is reactive

That known as

Liberal Fascism is everywhere at his place

It if is standardized

That everywhere it can be expressed

And again

In the elections, it can and will be essential

Because it is less and less stupid

And again

People without hope, will throw themselves in its water

It there also this generalized fear

Learnedly maintained, to divide, dominate

All the powers can use about it!

The world will become more and more terrifying

Without conscience, reflection, indifferent

Of a mediocrity which no century had reached

And at the end it is always the malicious one which gains

Still more often than in football, Germany

All is played as of the school

And at the end, any hierarchy, laughs!

And also this generalized political lack of culture

Of an incommensurable self-satisfied silly thing

Satisfied with itself, with castrated reflection

By all various televised propaganda

It is much more effective than all the armies

Or the police, there, to gum this frightening reality

They are only the armed wings of the various fractions of the capital

Far left, left, right-hand side, far right, of the lethal weapons

If, the tall story would go to most badly!



Patrice Faubert (2014) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”

Original: Paraphysique de l'argutie