Sans les lombrics
Sur cent mètres sur cent mètres, pas de panique
Quatre millions de lombrics
Deux à cinq tonnes, c'est magique
Ils travaillent la terre
Sans eux, aucune vie sur la planète Terre
Le ver des Vosges, soixante centimètres
Le ver du Pays basque, un mètre
Le ver d'Australie, trois mètres
Pas de vrai cerveau
Le lombric respire par la peau
Encore une fois, sans lui
Pas de passé, pas de futur, tout serait fini
Il n'a pourtant aucun chef
La terre pour seul fief
Il nous renvoie nos idiotes prétentions
Il est l'anarchie sans aucune discussion !
Et même le tout électricité
Qui a tout révolutionné
Et qui partout a tout éclairé
Avec le ver ne peut rivaliser
Et cependant tous les feu ( 1778-1829 ) Humphry Davy
Les Volta, des inconnus, les Galvani
La mémoire eidétique de feu ( 1856-1943 ) Nikola Tesla
Le génie du courant alternatif contre courant continu, un combat
La guerre du courant électrique
Comme la guerre des courants politiques
Isolants et conducteurs
Du transistor de 1947, au supraconducteur de 1986
Tant de fameux électriciens oubliés
Comme Tesla, qui mourut fou, avec son polyphasé
La technologie ne peut jamais s'arrêter
Les découvertes ne peuvent que s'engendrer
Et forcément, elles finissent par nous échapper !
Comme la violence qui s'éparpille
De tous ses éclats, elle brille
Et en 2013, en France, 121 femmes, 25 hommes
Sous les coups, définitivement dans les pommes
La violence conjugale, tout le monde, assomme !
Et 40 pour cent des hommes
Sont battus, c'est le premier tome
Par leurs épouses, en Angleterre
La foudre émotionnelle et ses colères
Pas domptée comme la foudre naturelle
A l'origine de nos lumières si belles !
C'est pas comme le bagne
Qui était infâme et insane
Jamais vraiment fermé
Puisque de l'argent, nous sommes les transportés, les relégués
Nous vivons dedans, c'est notre société
Et personne ne peut s'en évader !
La technologie est un bolide devenu fou
Comme la biologie de synthèse, elle ne s'arrête plus
La transformation radicale du vivant
Et son nouvel environnement
Alibi du progrès, progrès de l'alibi
Certes, plus humain, notre bagne quotidien s'est amélioré
Programmation de l'industrialisation
Industrialisation de la programmation
Discours logique de la bonne raison
Et sur Terre, toujours aucune civilisation
Qui soit digne de ce nom !
ATCG ( adénosine, thymine, cytosine, guanine ) l'alphabet naturel du vivant
Et puis... l'alphabet artificiel
Comme les 5 multinationales
Aux milliers de graines recensées
Et qui en veulent la propriété
Les semences en pleine démence
Les champs industriels
Contre les champs naturels
Monsento, Syngenta, et autres pestilences
Pour la rareté et la fausse abondance
La nature savait se doser
Mais l'être humain a tout chamboulé
Et c'est encore nos amis les rats
Excellents éboueurs qui comme à Paris
800 tonnes de déchets par jour, et voilà
Et partout dans le monde, ici ou là !
De nos jours, 9 animaux sur 10
Industriellement sont élevés
Avec l'automation, l'homme seul, peut traiter
80 vaches en une heure
De 3000 cochons s'occuper
De 20.000 poulets s'affairer
Tout peut ainsi s'industrialiser
Et 2,1 milliards de gens en surpoids ou en obésité !
Et dans le même temps
Pour le vol de 130 euros de diverses denrées
Dans un quelconque supermarché
Une mère de neuf enfants
En France, en prison, pour 2 mois est envoyée !
L'automation
Que voulait les situationnistes
Est le contraire de l'automation
Qu'instrumentalise le capitalisme
Qui devient non pas du loisir
Qui ne devient pas du plaisir
Mais du chômage, de l'inégalité, de la souffrance
De la misère, du ressentiment, de l'intolérance
Où chacun n'a pour chacun
Où chacune n'a pour chacune
Que du mépris, et surtout de l'indifférence
Il faut sauver sa peau, partout c'est l'impuissance
De plus en plus de gangsters, de crapules
Et qui en politique font des émules
Et tant de gens pour les remplacer
Alors que sans hésiter, il faudrait les fusiller !
Tout est ravagé par les corruptions
Tous milieux, tous domaines, c'est une généralisation
A force de tolérer l'intolérable
Les pires ignominies sont devenues tolérables !
Comme le sport hypnose, et les nouveaux jeux du cirque
Football et autres pompes à fric
Comme le chasseur, le plus souvent fasciste
Et qui sur la nature forme un kyste
Tout est un vaste supermarché
De sexe, de sport, de politique, de l'art
L'argent peut tout y acheter
Faire de la politique, de l'art, du cinéma, de la télé
Où c'est la conscience qui se fait rare !
Tout ceci est de l'éthologie animale et donc humaine
L'éthologie de feu ( 1772-1844 ) Geoffroy Saint-Hilaire
Qui dès 1790, de cette acception, fit sienne
Mais en vérité, c'était dans l'air
Et des machines de plus en plus sophistiquées
Qui ne font, des animaux et humains, que les imiter !
Et nous allons chercher bien loin
Ce qui se trouve à côté de chez nous
De l'autre qui nous convient
A la nature disparue mais qui s'invite partout !
La nature, oui, mais sous verre
La nature, oui, hors-sol, au musée, en serre
La nature fait peur, quelle horreur !
Nous ne savons pas vivre
Même pas dans nos livres
Tout est devenu une propriété privée
Des plans d'eau, mais interdit de se baigner
Des prés, mais interdit de s'y vautrer
Et la gendarmerie en cas de nudité
Les pêcheurs en toute complicité
Et il faut toujours se cacher
La nature est une propriété privée
Comme en France et ailleurs, vacances formatées
Où tout doit se spécialiser
Ici pour se baigner
Là pour se promener
Ici pour se dénuder
Là pour se reposer
Ce sont les divers ghettos de l'économie de marché
Et ses propriétaires qui font les lois
Des villes et campagnes sont les rois
Plus rien de sauvage, tout est canalisé
Le monde est une propriété privée
Interdit d'y vivre, chasse gardée !
Patrice Faubert ( 2006 et 2014 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
Without the earthworms
On hundred meters out of hundred meters, not of panic
Four million earthworms
Two to five tons, it is magic
They work the ground
Without them, no life on planet Is in hiding
The worm of the Vosges, sixty centimetres
The worm of the Basque Country, one meter
The worm of Australia, three meters
Pas de truth brain
The earthworm breathes by the skin
Once again, without him
Pas de passed, not of future, all would be finished
It however does not have any chief
Ground for only stronghold
It returns us our idiots claims
It is anarchy without any discussion!
And even the whole electricity
Who very revolutionized
And which everywhere lit all
With the worm cannot compete
And however all fire (1778-1829) Humphry Davy
Volta, of unknown, Galvani
Eidetic memory of fire (1856-1943) Nikola Tesla
Genius of the alternative course against D.C. current, a combat
The war of the electric current
Like the war of the political currents
Insulators and drivers
Transistor of 1947, with the superconductor of 1986
So many famous forgotten electricians
Comme Tesla, who died gives, with his polyphase
Technology can never stop
The discoveries can only be generated
And inevitably, they finish by us escaping!
As the violence which scatters
Of all its glares, it shines
And in 2013, in France, 121 women, 25 men
Under the blows, definitively in apples
Marital violence, everyone, strike!
And 40 percent of the men
Are beaten, it is the first volume
By their wives, in England
The emotional lightning and its angers
Not overcome like the natural lightning
At the origin of our so beautiful lights!
It is not like the prison
Who was infamous and insane
Never really closed
Since money, we are transported, relegated
We live inside, it is our company
And nobody can escape some!
Technology is a racing car become insane
Like the biology of synthesis, it does not stop any more
The radical transformation of the alive one
And its new environment
Alibi of progress, progress of the alibi
Admittedly, more human, our daily prison improved
Programming of the industrialisation
Industrialisation of the programming
Logical speech of the good reason
And on Earth, always any civilisation
Who is worthy of this name!
ATCG (adenosine, thymine, cytosine, guanine) the natural alphabet of the alive one
And then… the artificial alphabet
Like the 5 multinationals
To the thousands of listed seeds
And which wants the property of it
Seeds in full insanity
Industrial fields
Against the natural fields
Monsento, Syngenta, and other stenches
For the scarcity and abundance distorts it
Nature could be proportioned
But the human being very messed up
And it is still our friends the rats
Excellent street sweepers who as in Paris
800 tons of waste per day, and here
And everywhere in the world, here or there!
Nowadays, 9 animals out of 10
Industrially are high
With automation, the man alone, can treat
80 cows in one hour
Of 3000 pigs to occupy itself
Of 20,000 chickens affairer
All can be thus industrialized
And 2.1 billion people in overweight or obesity!
And in same time
For the flight of 130 euros various food products
In any supermarket
A mother of nine children
In France, in prison, for 2 months is sent!
Automation
What wanted the situationnists
Is the opposite of automation
What uses capitalism
Who becomes not leisure
Who does not become pleasure
But of unemployment, the inequality, the suffering
Misery, resentment, intolerance
Where each one does not have for each one
Where each one does not have for each one
That contempt, and especially of the indifference
Its skin should be saved, everywhere it is the impotence
More and more of gangsters, villains
And which in policy makes followers
And so much of people to replace them
Whereas without hesitating, they would have to be shot!
All is devastated by corruptions
All mediums, all fields, it is a generalization
By tolerate the intolerable one
The worst ignominies became tolerable!
Like the sport hypnosis, and the new circus games
Football and other pumps with money
Like the hunter, generally fascistic
And which on nature forms a cyst
All is a vast supermarket
Of sex, sport, policy, art
The money can all buy there
To make of the policy, art, the cinema, the TV
Where it is the conscience which is done rare!
All this is ethology animal and thus human
Ethology of fire (1772-1844) Geoffroy Saint-Hilaire
Who by 1790, of this meaning, endorsed
But in truth, it was in the air
And of the increasingly sophisticated machines
Who do not make, of the animals and human, which to imitate them!
And we will seek well far
What is beside on our premises
Other which is appropriate to us
With the disappeared nature but which is invited everywhere!
Nature, yes, but under glass
Nature, yes, out-ground, with the museum, in greenhouse
Nature frightens, what a horror!
We do not know to live
Even not in our books
All became a private property
Lakes, but prohibited to bathe
Meadows, but prohibited to wallow there
And gendarmerie in the event of nudity
Fishermen in all complicity
And it is always necessary to hide
Nature is a private property
As in France and elsewhere, vacancies formatted
Where all must specialize
Here to bathe
There to walk
Here to strip itself
There to rest
They are the various ghettos of the market economy
And its owners who make the laws
Cities and campaigns are the kings
Nothing savage, all is channeled any more
The world is a private property
Interdict to live there, exclusive domain!
Patrice Faubert (2006 and 2014) puète, peuète, pouète, paraphysician (http://patrice.faubert.over-blog.com/) Stalemate says the guest on “hiway.fr”