Titre emprunté à feu Albert Libertad...
" Dans les organisations en état d'urgence, l'unité de temps est optimisé et le temps
entièrement absorbé au service de la performance. Tout aléa induit donc systématiquement un syndrome de manque de temps. "
Nicole Aubert " Le culte de l'urgence. La société malade du temps. " Ed: Flammarion
Le couple
Une entité qui passe à côté
De la masturbation pas si souple
Puisque 20 pour cent, seulement, osent le raconter
L'on ne connaît rien
A son conjoint
La guerre de ceci
La guerre fait des petits
La guerre de cela
Des guerres pleins les bras
La fameuse de 14/18
Avec ses 30 pour cent de bombes non explosées
Attention, c'est sous nos pieds
La suiveuse de 39/45
Aux armes plus perfectionnées
Et ses fous pour nous gazer
La culture de masse
Nous fait boire la tasse
La pensée du conditionnement
Apathique, léthargique, nous rend
Et notre intelligence nous prend
Kitsch, la culture de la charogne
Big data, l'humanité devenue borgne
L'éthique n'est plus qu'informatique
Et déjà l'ordinateur quantique
Qui rendra tout esprit cynique
Et l'humain toujours plus éloigné
D'un autre être humain, cet étranger
Dans un temps toujours pressé
Il faut faire vite, cibler
Et même pour pisser
55 secondes en moyenne, pour les hommes
A Paris, Pékin, Alger ou Rome
Nous ne prenons plus le temps
D'avoir un peu de temps
De temps pour ne rien faire
Du temps pour prendre l'air
Mais il faut de la performance
Mais il faut de l'excellence
Comme les écoles de commerce
De l'argent on célèbre la kermesse
Lycées, écoles, universités
Pour surtout ne rien changer
Et des traditions aliénées, pour perpétuer
Et chaque être humain
Est ainsi fragmenté, dissocié, exproprié
Et chaque être humain
N'a plus accès à son humanité
Il n'est que la société
Il est ainsi, homme et femme
Jeune ou vieux, avec ou sans
Car il faut tenir son rang
Chacun et chacune avec sa canne
De gauche ou de droite
D'extrême gauche, d'extrême droite
Du centre ou du parti des bêtes
Chaque être humain
Est un peu tout cela
Quel mélange,oh là là !
Ce qui explique
Que tout se complique
Quand il s'agit d'interpréter
Telle ou telle grande pensée
D'une de nos idoles recensées
Et de tous leurs disciples opposés
Prêts à huer, prêts à tuer
Les uns, les unes
Ne retenant que la gauche de sa pensée
Les uns, les unes
Ne retenant que la droite de sa pensée
Les uns, les unes
Ne retenant que l'extrême gauche de sa pensée
Les uns, les unes
Ne retenant que l'extrême droite de sa pensée
Nous ne mémorisons
Que ce qui nous arrange
Nous ne mémorisons pas
Ce qui nous dérange
Ainsi tous les courants trotskistes
Ainsi tous les courants staliniens
Ainsi tous les courants anarchistes
Ainsi tous les courants capitalistes
Ainsi tous les courants religieux
Ainsi tous les courants spiritualistes
Ainsi tous les courants nationalistes
Ainsi tous les courants fascistes
Ainsi tous les courants nazis
Il faudrait refuser tous les courants
Mais du matin au soir
Consciemment ou inconsciemment
Nous nageons en plein dedans
Et si nous le voulions vraiment
Cela serait l'anarchie depuis longtemps
L'égalité, la fraternité, la liberté
Et partout une ludique simplicité !
Ce moi divisé
Par la pensée conditionnée
Comme feu ( 1893- 1944 ) Violette Morris
Championne de sport, pas vraiment une miss
Une des premières femmes féministes
Qui devint une ardente fasciste
Adepte de la Gestapo, sadique
Elle torturait, humiliait, sardonique
La résistance la fit abattre
A la liberté, elle était marâtre !
C'est l'extrême droite de sa personnalité
Qui finit par l'emporter
Qui finit par s'imposer
La vérité est rude
Et nous paraît absurde
Tout est ainsi à repenser
Tout est ainsi à revoir
L'anarchie ne doit pas être organisée
Elle n'a pas besoin d'être étiquetée
Car la révolte qui se groupe
Devient très vite une troupe
Et tout est à recommencer !
Sur tous les murs du capitalisme
Une inscription subliminale
" Vive la mort, mort aux gens "
C'est cela sa morale !
Comme la déforestation
Qui est un véritable génocide
Tout est en disparition
Et même la Papouasie-Nouvelle-Guinée, prend des rides !
Ah ! vivre sur une île déserte
Avec des femmes aux vulves ouvertes
Et le corps toujours en fête !
Mais je suis misanthrope
De cette fausse humanité, au rabais, polope
Le temps de vivre
Est colonisé par le temps du travail
Est colonisé par le temps du sport
Est colonisé par le temps des loisirs
Est colonisé par le temps des arts
Est colonisé par le temps des études
Est colonisé par le temps de la culture
Est colonisé par le temps de la science
Est colonisé par la technologie
Est colonisé par le commerce, par l'industrie
Comme les mots
Colonisent nos comportements
Comme les mots
Nous font irrespectueux ou déférents
Tout mot dans sa hiérarchie
Le mot autorité
Fait le soumis
Le mot génie
Fait le respect, fait l'autre petit
Chaque mot a son codage
Qui fait ou défait notre plumage
La plupart des mots
Sont les mots de la domination
Pour ou contre, nous les employons
Tous les mots pressés
Tous les mots stressés
Tous les mots qui servent à dominer
Il faut s'en débarrasser
En inventer d'autres, beaucoup en laisser
Si nous voulons vraiment révolutionner !
Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur "hiway.fr"
" In organizations in state of emergency, the unit of time is optimized and the time
entirely absorbed in the service of performance. All hazard induces a syndrome lack of time systematically . "
Nicole Aubert " The cult of urgency the sick society of the time. . " Ed : Flammarion
the couple
An entity that misses
Of masturbation not so flexible
Since 20 per cent , only, dare tell
One knows nothing
A spouse
War this
War is small
The war that
Arms full of wars
Of the famous 14/18
With 30 percent of unexploded bombs
Attention is under our feet
The follower of 39/45
More sophisticated weapons
And its crazy to gas us
Mass culture
We did drink the cup
The thought of packing
Apathetic , lethargic, makes us
And our intelligence takes us
Kitsch culture of carrion
Big data , humanity became blind
Ethics is not that computers
And already the quantum computer
Which will make any cynical mind
And humans always farthest
On the other human being, this stranger
In a time always in a hurry
We must act quickly , target
And even to pee
55 seconds on average for men
In Paris , Beijing, Algiers and Rome
We do not take the time
To have a little time
Time to do nothing
Time for some fresh air
But it takes performance
But it takes excellence
As business schools
Money is celebrated fair
Colleges , schools, universities
Especially for no change
Traditions and alienated , to perpetuate
And every human being
Is thus fragmented , dissociated expropriated
And every human being
No longer has access to his humanity
It is the company
It is thus , man and woman
Young or old, with or without
For it must take its place
Each one with his cane
Left or right
On the extreme left, the extreme right
Center or party animals
Every human being
Is a bit of everything
What mix , oops !
This explains
Things get complicated
When it comes to interpreting
Such and such great thought
From one of our idols identified
And all their followers opposed
Ready to boo , ready to kill
Some , some
Retaining only the left side of his thought
Some , some
Retaining only the right side of his thought
Some , some
Retaining only the extreme left of his thought
Some , some
Retaining only the extreme right of his thought
We memorize
It suits us
We do not memorize
What bothers us
So all the Trotskyists currents
Thus all the Stalinist currents
And all anarchist currents
And all capitalist currents
And all religious currents
So all the spiritualist currents
So all the nationalist movements
And all fascist currents
And all the Nazi currents
He should refuse all current
But from morning to night
Consciously or unconsciously
We swim right in.
And if we really wanted
That would be anarchy long
Equality , fraternity , liberty
And everywhere a playful simplicity !
The Divided Self
Conditioned by the thought
As the late (1893 - 1944) Violette Morris
Champion sport, not really a miss
One of the first feminist women
Became a fascist burning
Follower of the Gestapo , sadistic
She tortured , humiliated , sardonic
Pulled down the resistance
A freedom , she was stepmother !
This is the extreme right of his personality
Who eventually won
That came to dominate
The truth is harsh
And seems absurd
All is well to rethink
All is well to review
Anarchy should not be held
She did not need to be labeled
For the revolt that group
Quickly became a troop
And all over again !
On all the walls of capitalism
A subliminal registration
" Long live death, dead people "
This is moral !
As deforestation
Which is a real genocide
Everything is disappearing
And even Papua New Guinea , makes wrinkles!
Ah ! living on a desert island
With women with open pussies
And body still party!
But I'm misanthropic
This false humanity , at a discount, Polope
Time to live
Is colonized by the labor time
Is colonized by time sports
Is colonized by leisure time
Is colonized by time arts
Is colonized by time studies
Is colonized by the time of culture
Is settled by the time of science
Is colonized by technology
Is colonized by commerce , industry
As the words
Colonize our behavior
As the words
We are respectful or disrespectful
Every word in its hierarchy
The word authority
Made the subject
The word genius
Dated this respect, is another small
Each word has its coding
That makes or breaks our plumage
Most words
Are the words of domination
For or against , we use
All words pressed
All stressed words
All words used to dominate
We must get rid of
Invent other , much to leave
If we really want to revolutionize !
Patrice Faubert (2013) puète , peuète , pouète , paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat said the guest on " hiway.fr "
Original: Le culte de la charogne