Paraphysique de proxémie

by Patrice Faubert Friday, Oct. 04, 2013 at 9:12 AM

Amnésie de l'histoire, l'histoire de l'amnésie...

" Le gouvernement n'est rien d'autre que le gendarme du capital, l'épouvantable être qui

garde les coffres-forts, des vautours des banques, du commerce et de l'industrie. Pour le capital, il a du respect et lui est entièrement soumis, pour le peuple, il a les prisons, les casernes et le gibet. "



Ricardo Flores MAGON ( 1873 - 1922 )



Il y a deux fois

Plus d'illettrés en 2013

En France, qu'en 1913

Car autrefois

Les journaux comme le livre, étaient rois

Et même et surtout dans les tranchées

De 1914 - 1918, quand la vie, à tout instant, pouvait vous quitter

Tout est en régression

Avec une médiocrité institutionnalisée

De génération en génération

L'indifférence et la bêtise, toujours plus accentuées

L'amitié n'est déjà plus

L'amour n'est déjà plus

Tout y est cocu

La jeunesse est pleine de mémoire

Pour toutes les insanités, croire

Mais sur le monde qui la programme

Elle n'a aucune intelligence, aucune âme

C'est une proxémie culturelle

C'est une proxémie intellectuelle

Chaque pays a sa proxémie

Chaque culture a sa proxémie

Chaque époque a sa proxémie

La façon de se serrer la main

La distance à prendre avec son voisin

Dans la rue ou au quotidien

Comme jadis, le doigt d'honneur des archers anglais

Quand le majeur n'était pas amputé, et que tuer, il pouvait

C'était pendant la guerre de cent ans

Toute proxémie n'est qu'un conditionnement

Que tout notre corps prend

Tant de mots qui disent la même chose

Pour désigner la même rose

Comme aussi

Le cerium, le terbium

Le samarium, le gaddinium

Ces terres rares, tous ces métaux

Qui à la longue auront nos peaux

Car pour les missiles, écrans, il en faut

Pour les billets de banque, les téléphones

A la Terre, la politique n'est pas bonne

Il y a même une proxémie musicale

Une sorcellerie contre le mal

Comme feu ( 1939 - 2006 ) Ali Farka Touré

Avec même des allumettes; fameux musicien

Chauffeur, paysan, maire, malien

Un élu avec cent pour cent des voix

Sans tricherie, en son village, c'était un roi

Certes, pour comprendre ce que j'écris

Il faut avoir le code, je le médis

80.000 prostituées

Sous l'ère Victorienne, Londres du passé

Où même le meuble était corseté

Quant apercevoir un mollet

Choquait le noble anglais

L'Angleterre d'alors avait sa burqa

Et des vierges d'une seule fois

Le fondamentalisme religieux

De tous les pays, ces fous de dieu

En nos jours, ont pris le relais

Après l'Angleterre, d'autres niais

Comme une marée au loin

Elle part mais toujours elle revient

La même hypocrisie répugnante

D'une même cervelle démente

La pensée conditionnée est bête

La même erreur, elle répète

D'une époque l'autre, elle ressuscite

Et de la vocation elle suscite

L'action que l'on imite

Et le cerveau humain rétrécit

Au fil des avancées de la technologie

Des heures devant la télévision

Des heures devant son ordinateur

La télévision est notre communication

L'ordinateur est notre confesseur

La télévision nous regarde la regarder

L'ordinateur sait nous virtualiser

Tout se reproduit

Si cela n'a pas été compris

La fin du commencement

Est le commencement de la fin

Qui est alors sans commencement

Qui est alors sans fin

Ce ne sont

Pas seulement les femmes qui sont violées

Ainsi actuellement, en Amérique, et ailleurs, dans les prisons

140.000 détenus sont violés, et ce chaque année

Les femmes font des crises cardiaques

C'est leur première cause de mortalité

Les hommes font de l'ostéoporose, du tac au tac

Nos cerveaux sont remplis de clichés

Et au-delà le crime en direct et filmé

Comme celui ( né en 1968 ) de Troy Kell, en 1994, commis en prison

Avec Eric Daniels, son sanguinaire larron

Pour saigner comme un porc, un noir, c'est pas un canular

Des dizaines de coups de couteau, jamais marre

Des caméras de surveillance

Filmèrent cette pure horreur, avec indolence

Un crime raciste, un film d'épouvante

A s'effacer, sa trace est lente !

C'est presque un document d'histoire

Sur la proxémie de notre histoire

Il faut le voir

Pour vraiment le croire !

Rien d'étonnant

Puisque maintenant

Ce sont les tyrans

Qui ont le prix Nobel de la paix

Qui leurs sont attribués par leurs laquais

Tout a été effectivement domestiqué

Pour maintenir le système, tout le monde veut conspirer

Déjà, il y a une cinquantaine d'années

A Paris, fut enterrée la liberté d'expression

Dans une visionnaire manifestation

J'y étais, de pire en pire, je le savais !

Des générations sans aucune mémoire

Des générations qui tout peuvent croire

Des générations qui peuvent tout accepter

Qui peuvent tout boire et tout manger !

La technologie

N'est pas au service de l'être humain

Quand c'est l'être humain

Qui est au service de la technologie

Ceci est dit

En rapport au courant nazi

Qui se proclame contre la technologie

Souvent primitiviste

Avec ses idéologues activistes

Dans la folie des mots pervertis

Tout se piège, tout se manipule, tout est un travesti !

A la vie

L'humanité devient la lie

Les animaux pas humains sont finalement plus gentils

A l'un d'eux, fut consacré un écrit

Feu Bébert ( 1935 - 1952 ) le chat de Louis - Ferdinand Céline

A lui et Lucette Almanzor, toujours fidèle, à l'humeur parfois câline

Toute l'humanité est en déficit informationnel

Sur sa vraie histoire, totalement oubliée

C'est un autre nom de la mémoire

Toujours amnésique dans son intentionnalité

Chaque mémoire gouape à l'histoire

Selon son intérêt, son grimoire

N'entendant

Ne voyant

Que ce qui l'arrange

Et niant tout ce qui la dérange

Ou l'interprétant pour que cela se mange !

De la sorte, plus rien n'est signifiant

Tout est détraqué, tout est affligeant

La vérité est enfermée, noyée, déformée

Par les actionnaires de tous les marchés

Par les actionnaires de toutes les idées

Par les actionnaires de toutes les propriétés

Comme les syndicats

Complices de toutes les polices

Complices de toutes les exploitations

Indispensables associés de tous les patrons

De toutes les patronnes, de tous les poltrons

C'est l'histoire de l'amnésie

L'amnésie de l'histoire

Le déficit informationnel qui fait tout croire

De la perte de mémoire, c'est la grande foire !

Le déficit informationnel

Qui nous fait répéter des bêtises

La mémoire défaillante

L'affirmation arrogante

Moi, toi, lui, elles, eux

Les jeunes et les vieux

Le déficit informationnel

Qui fige dans l'éternel

Et l'erreur toujours répétée

Et la terreur toujours renouvelée



Patrice Faubert ( 2013 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur "hiway.fr"





"The government is nothing but the gendarme of capital, be that terrible

guard safes , vultures banks , commerce and industry . For capital, he has respect and it is entirely subject to the people, he prisons, barracks and the gallows . "



Ricardo Flores MAGON (1873 - 1922)



There are twice

More illiterate in 2013

In France , in 1913

because once

Newspapers like the book, were kings

And even and especially in the trenches

From 1914 - 1918 , when life at any moment, could leave you

Everything is falling

With institutionalized mediocrity

From generation to generation

The indifference and stupidity , still more pronounced

Friendship is no longer

Love is no longer

Everything is cuckold

Youth is full of memory

For all nonsense , believe

But the world that the program

She has no intelligence, no soul

It is a cultural proxemics

It is an intellectual proxemy

Each country has its proxemics

Each culture has its proxemics

Every era has its proxemics

How to shake hands

The distance to be with her neighbor

On the street or daily

As in the past , the middle finger of the English archers

When the major was not cut , and kill him, he could

It was during the Hundred Years War

Any proxemics is a packaging

That our whole body is

So many words that say the same thing

To designate the same pink

as also

Cerium , terbium

Samarium, gaddinium

These rare earth metals all

Which will in the long run our skins

As for missiles , screens, it takes

For banknotes , mobile

On Earth, the policy is not good

There 's even a musical proxemy

Witchcraft against evil

As the late (1939 - 2006) Ali Farka Toure

Even with matches; famous musician

Driver , farmer, mayor, Mali

An elected with one hundred percent of the vote

No cheating in his village , he was a king

Of course , to understand what I write

You must have the code, I médis

80,000 prostitutes

Under the Victorian era , London past

Where even the furniture was corseted

As seen in the calf

Shocked the English nobleman

The England then had her burqa

And virgin once

Religious fundamentalism

In all countries, these crazy god

In our days , took over

After England , other silly

As a tide off

It starts but she always returns

The same disgusting hypocrisy

On the same demented brains

The conditioned mind is stupid

The same error , it repeats

In another time , it raises

And calling it raises

The action that is imitated

And the human brain shrinks

Through advanced technology

Hours in front of television

Hours in front of his computer

Television is our communication

The computer is our confessor

Television watching us watch

The computer knows we virtualise

All breeds

If it was not included

The end of the beginning

Is the beginning of the end

Who then is without beginning

Who then is endless

These are

Not just women who are raped

So now , in America and elsewhere in prisons

140,000 inmates are raped , and every year

Women are heart attacks

This is the first cause of mortality

Men have osteoporosis , tit for tat

Our brains are filled with clichés

And beyond the crime live and filmed

Like ( b. 1968) Troy Kell, in 1994 , committed to prison

With Eric Daniels, his bloody thief

To bleed like a pig, a black, it's not a hoax

Dozens of stab wounds , never tired

Surveillance cameras

Filmed this pure horror, with indolence

A hate crime , a horror film

To be clear , the track is slow !

It's almost a historical document

The proxemics of our history

You have to see

To really believe it!

Surprising

since now

They are tyrants

That the Nobel Peace Prize

Granted to them by their lackeys

Everything was actually domesticated

To maintain the system, everyone wants to conspire

Already , there are some fifty years

In Paris, was buried freedom of expression

In a visionary event

I was there, getting worse , I knew it!

Generations with no memory

Generations that all may believe

Generations that can accept any

Who can drink it and eat everything !

technology

Is not at the service of the human being

When it is the human being

Which serves technology

This is said

In relation to the Nazi power

Which claims against technology

often primitivist

With activists ideologues

In the madness of words perverted

Everything trap , everything is handled , it's a travesty !

A life

Humanity becomes binding

The non-human animals are finally nicer

In one of them , was consecrated a written

Fire Bébert (1935 - 1952) Cat Louis - Ferdinand Céline

To him and Lucette Almanzor , always faithful , mood sometimes coaxing

All mankind is information deficit

On the true story, totally forgotten

This is another name for the memory

Still in his amnesiac intentionality

Each louse memory to history

According to his interest , his grimoire

not hearing

seeing

What suits him

And denying everything that bothers

Or interpreting for that to eat !

Thus , nothing is meaning

Everything is out of whack , it's distressing

The truth is locked , buried , distorted

By the shareholders of all markets

By the shareholders of all the ideas

By the shareholders of all properties

As unions

Complicit in all fonts

Accomplices of all farms

Indispensable partners all bosses

All patrons of all cowards

This is the story of amnesia

The amnesia story

The information deficit which suggests any

Loss of memory , this is the great fair!

The information deficit

We rehearsed nonsense

The faulty memory

The arrogant assertion

Me, you, him , them, them

Young and old

The information deficit

That freezes in the eternal

And always repeated error

And terror constantly renewed



Patrice Faubert (2013) puète , peuète , pouète , paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat said the guest on "hiway.fr"

Original: Paraphysique de proxémie