La gratuité universelle

by Patrice Faubert Friday, Nov. 30, 2012 at 9:14 AM

Si la gratuité est souvent révolutionnaire, la charité est toujours réactionnaire...

" Prévoir plusieurs coups à l'avance? A quoi bon? Moi, je n'en prévois qu'un seul, mais le bon! "



José Raùl Capablanca ( 1888-1942 ) champion du monde des échecs, de 1921 à 1927



Et voici, que l'on oublie

Cette étrange épidémie

Un taux de suicide

De la culpabilité des homicides

De la guerre d'Irak et d'Afghanistan

8000 par an, 23 par jour, chez les vétérans

C'est comme le grand bond

En avant, de 1958 à 1961, en Chine

Réaction en chaîne de cette grande famine

36 millions de morts et de mortes

Mais, faut pas le dire, oh non!

Mao, était le vassal de Staline

Et sa politique ne fut pas câline!

C'est la richesse

Qu'il faut partager

Et non pas

Celui qui ne travaille pas

Ne mange pas

Comme pour les fascistes

Comme pour les stalinistes

Comme pour les gauchistes

Et même pas pour les capitalistes!

Tous les systèmes politiques

Sont des monstruosités frénétiques

Tous leurs chefs

Sont des cinglés

Ce sont des réactionnaires

Ce sont des psychopathes tortionnaires

Il faudrait pouvoir s'en débarrasser

Avant qu'ils ne puissent ravager

Mais tous leurs forfaits

Avec le temps, s'effacent

Ce sont eux qui écrivent l'histoire

Par leurs historiens et historiennes, qu'ils font boire

Stalinistes, fascistes, gauchistes, capitalistes

Partout, sur la Terre, on peut les voir

De leurs guerres, aux soldats éventrés, amputés

Traumatisés, lobotomisés, falsifiés

Le maoïsme fut une abomination

Pour le communisme et pour la civilisation

Pour l'humanité

Ce fut une pierre tombale

Pour la civilisation

Ce fut une contrefaçon

Comme les fausses gratuités

Des transports publics en France

A plus de 60 ans, et sans la finance

Mais seulement dans sa région, et donc, assigné à résidence

La vraie gratuité pour voyager

Pour tous les sans, de la pauvreté

En France et dans tous les pays

C'est partout dans le monde, et non simplement ici

Le pauvre qui voyage un peu

Doit payer les transports

Hors de chez lui, c'est pas mieux

Sinon, le policier contrôleur, lui jette un sort

Nous voulons les transports publics

En toute gratuité, même pour l' Amérique

Pour chaque être humain de la Terre

C'est du simple bon sens civique!

Et au moins

Dans un premier temps

Et pas de loin en loin

Pour toutes les précaires et tous les indigents

Et même pour tous les gens!

Mais l'infâme tyrannie

De l'extrême gauche du capital

A l'extrême droite du capital

Professe les effets d'annonce, ô gabegie

Aux fausses promesses, toujours banales

Allocations sociales au rabais

Papiers à remplir, toujours mauvais

Droit à ceci

A condition de tout cela

Tout est fait

Pour nous décourager, voilà!

Le monde est une administration

Avec ses fonctionnaires de la mesquinerie

Surtout si l'on habite une petite ville

Où tout avantage social, se défile!

De ce côté, l'on est mieux loti

A Paris, que dans une ville, riquiqui!

Là, où il n'y a rien

Vous n'avez le droit à rien!

La domination fragmente et argumente

Ses injustices, tous ses vices

Pour une division qui augmente

La force de tous ses caprices

Partout, les gens sont divisés

Les individus contre les individus

Les organisations contre les organisations

Les partis contre les partis

Cela est flagrant, dans nos manifestations

Où sans hypocrisie, s'épanouirait la foire aux gnons!

Personne n'aime personne

Même si faussement, l'amour sonne

Les commerciaux de l'humanitaire

Sont tout, sauf des révolutionnaires

Aussi, le capitalisme reconnaît leur utilité

Et souvent, les promeut, de ceci ou cela, chevaliers

Aucune charité, le monde, ne peut transformer

C'est une farce à l'égalité déguisée

Et de la gloire, plus encore, pour certaines célébrités

Si tout le monde, partout

Voulait vraiment la paix

L'égalité, la fraternité, la liberté, cela serait!

Mais nous aimons donner et prendre des coups

Et puis

Nous ressemblons à nos ennemis

Et puis

Les humains naissent dans le même nid

C'est l'apprentissage de la violence

C'est l'apprentissage de la suffisance

C'est l'apprentissage de l'indifférence

Qui sont les trois mamelles, de l'ignorance

Et c'est en permanence

Que nous sommes irradiés, par cette composante

Elle s'affiche chez elle, dans toutes les obédiences

Personne ne pense la même chose

C'est ce qui fait toutes les guerres

Et ce dans toutes les sphères

Surtout dans les coulisses, ailleurs, on prend des poses!

La compétition nous nourrit

C'est notre quotidien, notre bol de riz

Aussi, en vain, nous cherchons des amis

Car pour paraphraser, feu le lettriste psychogéographe ( 1933-1998 ) Ivan Chtcheglov

Je suis d'un autre pays

Et en vérité, tout est dit!

Pour ne pas participer

A toutes nos mesquineries

Il fut un temps, pourtant

Oh! il y a bien longtemps

Où les sociétés furent matrilinéaires

Certes, l'on connaissait forcément la mère

Mais jamais ou rarement, le père des enfants

Le charme des sociétés égalitaires

La rêverie des sociétés sans l'esprit militaire

Oui, il y eut des sociétés

D'un type libertaire

Sur Terre, il y a plusieurs milliers d'années

Feu ( 1921-1994 ) Marija Gimbutas

En des travaux qui fouillent les crevasses

De la phallocatie, et honneur à la gynocratie

Jamais, à l'école, on ne le dit

Mais tout, ne fut pas toujours, mépris

Il y eut sur Terre, mais oui

A une certaine époque, un peu d'anarchie

Car, il n'y a aucune frontière, en géographie naturelle

Comme feu ( 1830-1905 ) Elysée Reclus

Nous le fit comprendre, d'une écriture si belle

Mais la propriété matérialisa la géographie artificielle

Et alors, tout fut perdu!





Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"







"Allow several moves ahead What good? I do plan one, but good!"



José Raúl Capablanca (1888-1942) world champion of chess, 1921-1927



And behold, that we forget

This strange epidemic

Suicide rates

The guilt of homicide

The war in Iraq and Afghanistan

Year 8000, 23 per day among veterans

It's like the big leap

Forward from 1958 to 1961, China

Chain reaction of this great famine

36 million dead and dead

But, do not say, oh no!

Mao, Stalin was the vassal

And its policy was not cuddly!

Is wealth

That must be shared

Not

He who does not work

Do not eat

As for fascists

As the Stalinist

As leftists

Not even for the capitalists!

All political systems

Are frantic monstrosities

All their leaders

Are crazy

They are reactionary

They are psychopathic torturers

Should be able to get rid

Before they can wreak havoc

But all their packages

Over time, fade

They are the ones who write history

By their historians and historians, they do drink

Stalinists, fascists, leftists, capitalists

Everywhere on Earth, we can see

Their wars, soldiers disemboweled, amputees

Traumatized, brainwashed, falsified

Maoïsm was an abomination

For communism and for civilization

For humanity

This was a headstone

For civilization

It was a counterfeit

As false freebies

Public transport in France

A more than 60 years, and without finance

But only in the region, and therefore, under house arrest

True free to travel

All without, poverty

In France and in all countries

It is everywhere, not just here

The poor who travel a little

Must pay for transportation

Away from home, it is not better

Otherwise, the police inspector, he casts a spell

We want public transport

In all free, even for America

For every human being on Earth

It is common sense civic!

And at least

At first

And not far away

For all insecure and needy all

And same for all people!

But the infamous tyranny

The extreme left of capital

At the far right of capital

Professes the announcement effects, O mismanagement

False promises, always trivial

Social benefits at a discount

Paperwork, always bad

Entitled to this

Provided all

Everything is done

To discourage us, here!

The world is an administration

Officials with the pettiness

Especially if you live in a small town

Where any social benefit to scroll!

On this side, you are better off

In Paris, in a town, itty bitty!

Here, where there is nothing

You did the right thing!

Domination fragmented and argues

Injustices, all his vices

For a division which increases

The strength of her every whim

Everywhere, people are divided

Individuals against individuals

Organizations against organizations

Parties against parties

This is evident in our events

Where without hypocrisy, frequently asked fungi flourish!

Nobody likes a person

Even if falsely, love rings

The commercial humanitarian

Are anything but revolutionaries

Also, capitalism recognizes their usefulness

And often, promotes, this or that, knights

No love, the world can not transform

It is a farce to equality disguised

And glory, even more, for some celebrities

If everyone, everywhere

Really wanted peace

Equality, fraternity, liberty would be!

But we like to give and take hits

And then

We resemble our enemies

And then

Humans are born in the same nest

It is learning to violence

It is learning the adequacy

It is the learning of indifference

Who are the three breasts, ignorance

And it is always

We irradiated by this component

She appears with her in all faiths

Nobody thinks the same thing

This is what makes all wars

And in all spheres

Especially in the scenes, also we take pictures!

Competition feeds

This is our daily, our rice bowl

Also, in vain, we are looking for friends

Because to paraphrase the late lettriste psychogeographer (1933-1998) Ivan Chtcheglov

I am from another country

And in truth, says it all!

Not to participate

To all our pettiness

There was a time, however,

Oh! there has long

Where societies were matrilineal

Of course, we knew the mother necessarily

But never, or rarely, the children's father

The charm of the egalitarian

Reverie companies without the military spirit

Yes, there were companies

Of a type libertarian

On Earth, there are several thousands of years

Fire (1921-1994) Marija Gimbutas

Works that delve into crevices

The phallocatie and honor to gynocracy

Ever, at school, we do not say

But everything was not always contempt

There was on Earth, but yes

At one time, a little anarchy

Because there is no border in natural geography

As the late (1830-1905) Elysée Reclus

We did understand, writing so beautiful

But the property materialized geography artificial

And then all was lost!





Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicien, Pat said the guest on "hiway.fr"

Original: La gratuité universelle