Paraphysique de la révolution permanente

by Patrice Faubert Sunday, Sep. 09, 2012 at 2:16 PM

La révolution permanente est sans début et sans fin...

" Dans la brume obscure du passé, les noms et les hauts faits sont tombés dans l'oubli, pour nous qui croyons que les problèmes dont le monde actuel est assailli sont neufs et accablants. Le temps finit par tout balayer, le bon comme le mauvais, indifféremment. "



Henry Miller ( 1891 - 1980 )



Rien de ce qui advient

Ne naît, à partir de rien

Ainsi, en 1740, à Berlin

S'agglutinaient 90.000 personnes

Dont 21309 militaires

Et oui, ce n'est pas par hasard, feu Hitler

Déjà, Paris, en 1594, comptait 180.000 habitants

Et Naples, recensait aux alentours de 1790, 493.930 habitants

Quand Londres enflait, aux environs de 1790, avec 800.000 habitants

Rarement, ont été comestibles

Les villes aux gigantesques populations

Des foules, il faut canaliser les pulsions

En place, des comportements, maintenir les conditions

Et aussi, pour ce faire

Sont là, policiers, gendarmes, matons, militaires

Cela n'est pas comme les champignons vénéneux

Qu'il suffit pour les rendre délicieux

De faire bouillir avec du bicarbonate de soude

Pour qu'ils restent présentables

Et cela n' est pas une fable

Ce fut expérimenté par le prodigieux savant, feu J.H. Fabre

Qui expérimentait sans aucun palabre

Les grandes cités infernales

Ne se font pas bouillir

Mais elles nous font rougir

Dans l'inhibition de l'action, fatale

Tous et toutes, nous mourons de ce mal

Tout a toujours été relativement pareil

C' est toujours le même soleil

Ainsi, en 1596, Sir John Harington

Inventa la chasse d'eau

Ce qui était mieux, et cela détonne

Que les chaises percées, c'était pourtant pas sot

Du château de Versailles, si fastueux

Tout ce qui se passe de nos jours

Est la résultante du passé

De l'individu à toutes les sociétés

Des campagnes aux hautes cours

Toutes les écoles des bourgeoisies

Toutes les universités des bourgeoisies

Ont pour unique fonction

Des couches sociales, la parfaite reproduction

Voilà pourquoi, il faut, tout, tout de suite

Des systèmes totalitaires, prendre la fuite

Du c'est ma très grande faute, du chrétien

A l'autocritique fallacieuse du stalinien

Pas demain, mais immédiatement

Il est presque déjà trop tard

De tergiverser, nous n'avons plus le temps

Tout est possible, dès maintenant

La vie n'en peut plus, des avares

Mais nos cerveaux rétrécissent

Et nos tyrannies s'embellissent

Avec des complices valets

Même pas cachés derrière des volets

Journalistes, sportifs, artistes, savants, techniciens

Et aussi de simples citoyens

De la société spectaculaire marchande techno-industrielle

Qui propagent les poisons, de leurs nouvelles

Ils nous font des piqures

Pour nous infecter de leurs ordures

Tout est possible, mais pas dans le futur

Mais nous ne le voulons pas

Pas dans cent ans

Pas dans dix mille ans

Mais tout de suite, maintenant!

Partageons nos êtres gratifiants

Partageons nos biens gratifiants

C'est dans nos têtes, que cela se passe

Et pas dans le capitalisme, qui passe

Le capitalisme finira de trépasser

Ou ce sera la fin de l'humanité

De même que les insectes

Ne s'étudient pas sur des bouchons

Mais dans la nature

De même les humains

Ne se mettent pas en étiquettes

Ce miroir aux alouettes

C'est réducteur et vraiment trop bête!

Certes, cela nous rassure

C'est effectivement un bon tranquillisant

Tout, tout de suite

Car demain, est toujours en fuite

Pas demain, pas dans cent ans

Pas dans dix mille ans

Tout ce qui est remis à demain

Ne se fait jamais, cela reste vain

Tout ce qui ne se fait pas immédiatement

Ne se veut pas vraiment

Ne se peut pas vraiment

La révolution permanente

Ne peut supporter, aucune bureaucratie

La révolution permanente

Ne peut tolérer, aucune hiérarchie

La révolution permanente

N'est figée dans aucune théorie





Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"



"In the dark mist of the past, the names and deeds have fallen into oblivion, for us who believe that the problems the world is beset are new and overwhelming. Finally time to sweep everything, the good and the bad, either. "



Henry Miller (1891 - 1980)



Nothing happens

Not born from nothing

Thus, in 1740, in Berlin

90,000 people congregated

Including 21,309 military

And yes, it is not by accident, fire Hitler

Already, Paris, in 1594, had 180,000 inhabitants

And Naples, identified around 1790, 493,930 people

When London swelled, around 1790, with 800,000 inhabitants

Rarely were edible

Cities with huge populations

Crowds must channel impulse

Up, behaviors, maintain conditions

And also to do

Are there, police, gendarmes, prison guards, military

This is not as poisonous mushrooms

It suffices to make delicious

Boil with baking soda

To keep them presentable

And this is not a fable

This was experienced by the prodigious scholar, the late JH Fabre

Tinkering with no palaver

The great cities of hell

Does not make boil

But they make us blush

In the inhibition of the action, fatal

All and all, we die of this disease

Everything has always been relatively similar

It is always the same sun

Thus, in 1596, Sir John Harington

Invented the flush

What was best, and that clashes

As commodes, yet it was not fool

Of Versailles, if glitzy

Everything that is happening today

Is the result of past

All of the individual companies

Campaigns to high courts

All schools bourgeoisies

All universities bourgeoisies

Have the sole function

Social strata, the perfect reproduction

Therefore, it is necessary at all, immediately

Totalitarian systems, flee

Of this is my most grievous fault, the Christian

A self-criticism of the Stalinist misleading

Not tomorrow, but immediately

It is almost too late

To procrastinate, we do not have the time

Everything is possible now

Life can no longer, misers

But our brains shrink

And beautify our tyrannies

With accomplices servants

Not even hidden behind shutters

Journalists, athletes, artists, scientists, technicians

And ordinary citizens

Commodity of the spectacular society techno-industrial

That spread poisons, their new

They make punctures

To infect us with their garbage

Anything is possible, but not in the future

But we do not want

Not in a hundred years

Not in ten thousand years

But right now, now!

Beings share our rewarding

Share our goods rewarding

It is in our heads, as it happens

And not capitalism, which passes

End of dying capitalism

Or it will be the end of humanity

As insects

Do not study on caps

But in nature

Similarly, the human

Do not put labels on

This decoy

This is reductive and so stupid!

Certainly, it reassures us

This is actually a good tranquilizer

All at once

Because tomorrow is still at large

Not tomorrow, not in a hundred years

Not in ten thousand years

Everything that is put off until tomorrow

Is never done, it is vain

Anything that does not immediately

Does not really want

Does not really

The Permanent Revolution

Can not stand, no bureaucracy

The Permanent Revolution

Can not tolerate any hierarchy

The Permanent Revolution

Is fixed in any theory





Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat said the guest on "hiway.fr"





Original: Paraphysique de la révolution permanente