La communication aliénée

by Patrice Faubert Thursday, Jun. 21, 2012 at 8:42 AM

La communication aliénée est la communication de l'aliénation...

La télévision

N'est pas un moyen de communication

La télévision

Est un moyen d'aliénation

Le cinéma

N'est pas un moyen de communication

Le cinéma

N'est que l'image de l'aliénation

Et, toutes les images sont des prisons

Car elles veulent toutes définir

Et l'on ne peut plus s'en sortir

Or, tout individu est réellement indéfinissable

Il va, il vient, il est le sable

Toujours, il est insaisissable

Mais comme des sottes et des sots

Nous nous enfermons, et c'est dommageable

Dans l'infernale prison des mots

Il faut toujours faire quelque chose

Il faut toujours être quelque chose

Et toujours prendre la pose

Il nous faut enfiler une panoplie

De ceci ou de cela

Il ne peut y avoir aucune amitié

Il ne peut y avoir aucun amour

Dans le monde des images

De la communication aliénée

Où c'est toujours la recherche d'un pouvoir

En quête d'un vain savoir

C'est la guerre des narcissismes

Jamais, vraiment, nous ne nous regardons

Jamais, vraiment, nous ne nous écoutons

Nous ne faisons que nous utiliser

Le capitalisme est une monstruosité

Nous en sommes des rouages

Nous en sommes les pages

Personne ne peut plus en douter

Avec ses eaux minérales empoisonnées

Et l'eau du robinet , un peu moins contaminée

Avec toutes ses activités inutiles

Trop souvent si futiles

Tout y est, de la prostitution organisée

Souvent la putain de quelqu'un

Souvent le jouet des biens

Et l'on y vend ce que l'on peut

A qui en veut

Du sexe, des idées, de la disponibilité, de la sécurité

Nous achetons ce que nous pouvons

Et constamment, des produits dangereux

Il y en a pour les pauvres

Il y en a pour les riches

Et tant pis pour nos santés

Et même si j'écris dans le vide

Assuré de mon permanent bide

Je vois peut-être tout en noir

Scotché encore au grand soir

Certes, je ne fais aucun envieux

Ce qui est fort heureux

Je suis l'invisible d'ailleurs

Ni pire que vous, ni meilleur

Tout ce qui est en vous, est en moi

Tout ce qui est en moi, est en vous

Bien souvent, l'idée de suicide

Est le suicide de l'idée de suicide

Ce qui évite de nous tuer

Le capitalisme est un suicide de chaque jour

Le capitalisme est un génocide de chaque jour

Le capitalisme nous extermine chaque jour

Le capitalisme nous abomine chaque jour

Le capitalisme nous vomit chaque jour

Tout ce qui est profit

Est le contraire de la vie

Tout ce qui est rentable

Est absolument jetable

La poésie doit-être didactique

La poésie doit-être bombe atomique

La poésie doit-être alchimique

La poésie doit-être politique

La poésie doit-être la formule chimique

Pour transformer le monde de l'empire capitalistique



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l'invité sur "hiway.fr"

Television is not means of communication

Television Is a means of alienation

The cinema

Is not means of communication

The cinema

Is only the image of alienation

And, all the images are prisons

Because they all want to define

And one cannot leave oneself there any more

However, any individual is really indefinable

It goes, it comes, it is sand

Always, it is imperceptible

But like the stupid ones and the stupid ones

We are locked up, and it is detrimental

In the infernal prison of the words

Something always should be done

It is always necessary to be something

And to always take the installation

We should thread a panoply

Of this or that

There can be no friendship

There can be no love

In the world of the images

Alienated communication

Where it is always the search for a power

In search of a vain knowledge

It is the war of narcissisms

Never, really, we do not look at ourselves

Never, really, we do not listen ourselves

We do nothing but use us

Capitalism is a monstrosity

We are wheels

We are the pages

Nobody can doubt it any more

With its poisoned mineral water

And tap water, a little less contaminated

With all its useless activities

Too much often so futile

All is there, of the organized prostitution

Often the whore of somebody

Often the toy of the goods

And one sells to with it what one can

With which wants some

Sex, ideas, availability, safety

We buy what we can

And constantly, of the hazardous substances

There is for the poor

There is for the rich person

And so much worse for our health

And even if I write in the vacuum

Ensured of my permanent belly

Perhaps I see all in black

Still sellotaped at the great evening

Admittedly, I do not make any envious

What is extremely happy

I am the invisible one besides

Neither worse than you, nor better

All that is in you, is in me

All that is in me, is in you

Very often, the idea of suicide

Is the suicide of the idea of suicide

What avoids killing us

Capitalism is a suicide of each day

Capitalism is a genocide of each day

Capitalism exterminates us each day

Capitalism abhors us each day

Capitalism vomits us each day

All that is profit

Is the opposite of the life

All that is profitable

Is absolutely disposable

Didactic poetry must-being

Poetry must-being atomic bomb

Alchemical poetry must-being

Political poetry must-being

Poetry must-being the chemical formula

To transform the world of the capital intensive empire



Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysician, Stalemate says the guest on “hiway.fr”



Original: La communication aliénée